Par Özcan Türk
Il y a 102 ans, jour pour jour, disparaissait le 34è sultan ottoman : Abdülhamid II. De nombreux Turcs commémorent et adulent ce dernier grand monarque de la dynastie ottomane.
Les publications émanant des pages réactionnaires turques foisonnent. Elles sont fondées sur une approche purement idéologique, voguant entre la sublimation d’Abdülhamid et son adoration. Pourtant, une approche moins passionnée et plus conforme aux faits historiques ne serait pas de trop. Je (...)
Réalité "dérangeante" et peu rappelée, les non-musulmans étaient largement impliqués à la fois dans la vente et dans l’achat d’esclaves dans l’Empire ottoman... Sans compter que les musulmans eux-mêmes (mais pas seulement) étaient victimes de l’esclavage du fait des chrétiens de la région à la même époque.
Dimitri Kitsikis, L’Empire ottoman, Paris, PUF, 1991 :
"Enfin, il existait un commerce de luxe, celui des esclaves, pour approvisionner les maisons des grands bourgeois et des hauts (...)
L’Irlande se trouva confronté à une famine comme l’Europe en avait rarement connu. Elle causa la mort d’un million de personnes, l’expatriation de 2 millions d’autres et fit 3 millions de pauvres. Cette catastrophe toucha les 3/4 de la population, elle fut provoquée par un champignon micromycète, le phytophtora infestans qui engendre une maladie : le mildiou de la pomme de terre.
L’Hiver 1846-1847 fut particulièrement froid et d’autres calamités résultant de la famine vinrent se greffer (...)
Pendant la campagne présidentielle, la question des origines familiales de Nicolas Sarkozy a suscité l’intérêt tant sur le plan national qu’international, donnant lieu à une littérature « journalistique » abondante. Pris à partie par un certain Jean-Marie Le Pen sur ses origines « extra-hexagonales », Nicolas Sarkozy a, lui-même, affirmé, d’abord, le 10 avril à Tours dans son meeting d’avant premier tour : « Oui, je suis un enfant d’immigré, fils d’un Hongrois, petit-fils d’un Grec né à (...)
Nous voyons ici toute l’ambiguïté de la politique occidentale qui, déjà à cette époque, consiste à instrumentaliser les droits de l’homme à des fins économiques et politiques.
Un jeune universitaire de l’académie des Sciences d’Arménie (qui ne peut être suspecté de sympathies pro turques), a fait une thèse sur le devsirme. Bien que la pratique ait été rude, on y trouve pas traces d’inhumanités turques particulières, sauf si on considère le fait d’enrôler dans une armée turque comme foncièrement "inhumain"
Artak Shakaryan a étudié les registres de la Chancellerie (« Mühimme ») à Damas, ainsi que les « firmans » (décrets) du sultan, dont certains concernent le (...)