Il n’y avait pas lieu (pour lui) de se réjouir. Le 2 juillet dernier, Jean-Marc « Ara » Toranian, directeur des Nouvelles d’Arménie magazine et ancien dirigeant de ce qui fut (jusqu’en 1983) la branche politique de l’ASALA en France, avait annoncé, sans précaution ni nuances : « La plainte pour diffamation de Maxime Gauin contre Ara Toranian [déposée le 11 février 2014] s’est soldée par un non-lieu. » C’était, en l’occurrence, faire preuve d’une témérité remarquable, et d’un manque évident (...)
Gaïdz Minassian, Guerre et terrorisme arméniens, 1972-1998, Paris, PUF, 2002, p. 65-66 :
"Le bras de fer FRA-ASALA prend, à partir de 1980-1981, un ton nettement plus radical, à coups d’invectives et de menaces de mort. Désormais, la concurrence fait intervenir un nouveau paramètre : isoler l’autre, le combattre si nécessaire, par les idées et les actes pour mieux incarner l’actualité de la question arménienne. L’attaque par un commando de l’ASALA sur le consulat turc à Paris, le 24 (...)
Le 15 juillet 1983, une bombe de l’Armée secrète arménienne pour la libération de l’Arménie (ASALA) explosait au comptoir Turkish Airlines de l’aéroport d’Orly, tuant huit touristes (quatre Français, deux Turcs, un Suédois et un Américain), blessant 90 autres, dont une soixantaine plus ou moins grièvement (plusieurs sont restés handicapés à vie). Pour ce crime, Waroujan Garbidjian fut condamné à perpétuité, Soner Nayir à quinze ans de réclusion criminelle et Ohannès Semerci à dix ans de (...)
Dans un énième "éditorial" à charge contre les Français d’origine turque et leurs organisations civiles, le "directeur de la publication" des Nouvelles d’Arménie Magazine, Ara Toranian fustige le soutien apporté par une association citoyenne à Julien Landfried face au turcophobe Patrick Devedjian.
Dans son texte édifiant, Ara Toranian accourt à la rescousse de son poulain Devedjian en usant de mauvaise foi, de mélanges des genres et d’amalgames dignes de la propagande soviétique. Il (...)
(Photo : Le Hezbollah nous salue bien)
Le 22 juillet, l’Union européenne est parvenue à un accord pour inscrire « l’aile militaire » du Hezbollah (le « Parti de Dieu ») sur sa liste d’organisations terroristes. Des arguments tels que les attentats commis en Bulgarie et à Chypre ont fini par l’emporter — au bout de trente ans — sur le souci de protéger les casques bleus européens présents au Liban ou l’espoir d’une médiation européenne dans ce pays. Coïncidence de la chronologie, c’était (...)
En mars 2011, le chanteur Charles Aznavour, les leaders activistes de la « cause arménienne » Mourad Papazian et Ara Toranian et des hommes politiques tels que François Pupponi, Philippe Kaltenbach ou encore René Rouquet étaient réunis lors d’un rassemblement devant le Sénat pour soutenir la loi sur la « pénalisation de la négation du génocide arménien. » Une vidéo de ce rassemblement montre d’abord l’artiste Charles Aznavour faire un discours d’une étrange teneur politique. En effet, ce (...)