Les "Nouvelles d’Arménie Magazine" (NAM), organe de propagande semi-officiel des organisations nationalistes arméniennes de France, publie sur son site armenews.com un article édifiant sur le concert d’un chanteur ultranationaliste arménien dont les oeuvres nauséabondes glorifient le nazisme. Les NAM, dirigés par Ara Toranian, ancien porte-parole des terroristes de l’ASALA dans les années 80 se targuaient également d’être à l’origine de la visite en France d’Alec Yenikomshouian, autre ancien membre de l’ASALA venu tout droit d’Erevan pour prêcher la bonne parole auprès de la communauté arménienne.
Rappelons qu’en 1980, l’ASALA a plastiqué les bureaux de la compagnie aérienne israëlienne El Al à Rome, par haine des Juifs.
Sous le titre "CHANSON ARMENIENNE / Concert de Karnig Sarkissian à Moscou dédié aux combattants" [1], le site nationaliste arménien armenews.com (pendant électronique des "Nouvelles d’Arménie Magazine") se fait lécho, sans aucune réserve d’un concert à gloire du nazis.
Selon le site nationaliste, le 2 décembre le « Sourikov Hall » de Moscou affichait complet pour le concert du chanteur Karnig Sarkissian dédié aux « chansons de nos victoires » (sic !). La soirée était organisée par les associations « Hamshen » et « Coopération russo-arménienne ».
Youri Navoyan le président de « Coopération russo-arménienne » a affirmé que « les chansons de Karnig Sarkissian unissaient l’âme du peuple arménien dans le combat, depuis les fédayis [2], jusqu’aux combattants de la guerre de libération(!) de l’Artsakh (Karabagh) ».
Il a ensuite lancé appel à une sorte d’union sacrée des Arméniens pour soutenir l’Arménie, ainsi que l’armée d’occupation du Haut Karabagh.
Puis durant trois heures, Karnig Sarkissian chanta près d’une quarantaine de chansons ultra-nationalistes liées aux « combattants Arméniens et à la force des Arméniens contre l’oppresseur »(sic).
Parmi ces chansons, l’édifiant « Karékine Njdehi hichadagin », à la mémoire de Karékine Njdeh, un personnage historique collaborateur des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et adepte de la « supériorité de la race arménienne ». Nejdeh avait adhéré au nazisme dès 1933, quand il créa le Tzegagron, littéralement « les adorateurs de la race » ou « la religion de la race », mouvement de jeunesse de la FRA Dachnaktsoutioun [3] aux États-Unis, rebaptisé en 1943 Armenian Youth Federation.
Cela donne une toute autre perspective aux relations qu’entretient M. Ara Toranian avec le Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF).