À la veille du référendum qui doit se prononcer sur une révision constitutionnelle qui se propose principalement de changer le mode de désignation de la hiérarchie judiciaire et le statut de celle-ci, les différents protagonistes de la vie politique turque fourbissent d’ultimes arguments pour inciter les électeurs à soutenir le projet, à le rejeter ou à bouder les urnes.
Le gouvernement Erdogan est à la tête de la Turquie depuis 2003 et le parti qui le soutient, l’AKP, domine sans partage le parlement.
Le chef du principal parti d’opposition turc a assuré à l’AFP qu’il poursuivra sa quête de justice et qu’il ne "cédera pas aux menaces" du président turc Recep Tayyip Erdogan, qu’il accuse de diriger le pays en "dictateur".
L’opposition dénonce une dérive autoritaire du président Erdogan depuis la tentative de coup d’Etat de juillet 2016, suivie de vastes purges qui ont visé, au-delà des putschistes présumés et les médias selon Kiliçdaroglu.
Le président Erdogan "me considère comme une (…)
Pour le chef de file de l’opposition turque, le parti de la Justice et du Développement (AKP) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s’est doté un plan secret pour monopoliser le pouvoir après les élections législatives du 12 juin.
« Nous pensons que l’AKP a un plan secret », affirme Kemal Kiliçdaroglu, du Parti républicain du peuple (CHP), dans une interview accordée à l’agence Reuters.
« L’AKP a créé ses propres médias partisans, ses propres groupes d’investissement et sa propre (…)