Extrait de Histoire d’Istanbul, Robert Mantran, 1996
"Le chef du Parti démocrate, Adnan Mendérès, conforté par les succès électoraux, accentue l’hégémonie politique de son parti en instaurant des mesures répressives à l’encontre des fonctionnaires, des universitaires, qui se voient interdire toute activité politique, et des juges ; il fait arrêter des journalistes et suspend des journaux (surtout stambouliotes), en particulier lors des affaires de Chypre. Beaucoup d’intellectuels se (…)
La promulgation d’un décret-loi controversé a fait voler en éclats le fragile consensus existant entre l’actuel président turc, Recep Tayyip Erdogan, et son prédécesseur, Abdullah Gül, tous deux fondateurs du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur), au pouvoir depuis 2002.
Les dissensions entre l’actuel et l’ancien président ont éclaté au grand jour à la fin du mois de décembre 2017, juste après la publication du décret-loi n° 696 qui accorde l’immunité à tous (…)
Les autorités turques ont désigné lundi le groupe Etat islamique (EI) comme le suspect numéro 1 de l’attentat suicide d’Ankara, qui a tué au moins 97 personnes et suscité un nouveau vent de fronde contre le régime du président Recep Tayyip Erdogan.
Deux jours après l’attaque la plus meurtrière commise en Turquie, le Premier ministre islamo-conservateur Ahmet Davutoglu a également confirmé que, malgré le choc et les tensions, les élections législatives anticipées auraient bien lieu le 1er (…)
C’est la mode ! "Turquie" rime avec "nationalistes". C’est le cas dans les grand médias européens mais aussi et surtout chez les organes de propagande des organisations turcophobes (groupes de lobbying arméniens ultra-nationalistes, organisations proches du PKK, etc.)
On crie à la "liberté d’expression", mais les Turcs ont attendu en vain les réactions choquées des mêmes penseurs et bien-pensants lorsque des journalistes critiquant l’AKP ont été poursuivis.
Ces événements plus (…)
Les 16 et 17 juin prochain, les Egyptiens devront choisir entre Ahmed Shafiq, un membre de l’ancien régime, et Mohammad Morsi, le candidat du parti de la justice et de la liberté, bras politique des Frères musulmans, pour décider qui sera leur prochain président. Beaucoup de membres de l’élite libérale affirment ne pas vouloir voter, préférant ne pas choisir entre la peste et le choléra.
Quelques-uns, cependant, veulent donner leur chance aux Frères musulmans, et tentent de couper court à (…)
Rapprochement de la Turquie et de l’Union européenne