Une quarantaine d’officiers turcs de haut rang ont été interrogés mardi par la justice sur leur implication présumée dans un complot visant à renverser le gouvernement islamo-conservateur. L’état-major des armées a réagi mardi aux arrestations en indiquant dans un communiqué avoir convoqué une réunion extraordinaire de tous les généraux et amiraux des forces armées pour évaluer l’affaire. Il a qualifié la situation "sérieuse".
Dix-sept généraux à la retraite et quatre amiraux en activité (…)
Une semaine avant l’ouverture officielle de l’ambassade américaine à Jérusalem, le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié la décision comme une "grande erreur".
S’exprimant exclusivement à CNN à Ankara mardi, M. Erdogan a déclaré qu’il n’y avait "rien à gagner" et a exhorté les Etats-Unis à annuler la décision alors qu’il était encore temps de le faire, répétant que "Jérusalem-Est est la capitale de Palestine "et abritera un jour une ambassade servant les intérêts de la Turquie (…)
La journaliste turque Sedef Kabas a été placée en garde à vue mardi pour un tweet dans lequel elle critique le magistrat ayant enterré le scandale de corruption qui a fait vaciller le pouvoir islamo-conservateur en Turquie, ont rapporté les médias turcs.
Mme Kabas avait écrit sur son compte Twitter un message dans lequel elle a demandé aux Turcs de ne pas oublier le nom du juge qui a prononcé un non-lieu général dans les enquêtes de corruption qui ont touché le régime à l’hiver 2013-2014, (…)
Le gouvernement Erdogan est à la tête de la Turquie depuis 2003 et le parti qui le soutient, l’AKP, domine sans partage le parlement.
MediArabe.info - Au moins huit personnes ont été tuées et plus de cinquante autres ont été blessées ce lundi soir, dans l’attentat à la voiture piégée qui a frappé le centre-ville de Gaziantep, dans le Sud-Est de la Turquie, théâtre traditionnel des opérations terroristes du PKK, soutenu, financé et armé par le régime syrien pour harceler la Turquie.
Damas avait longtemps hébergé et financé les séparatistes kurdes de Turquie, les exploitant pour harceler Ankara. La guérilla kurde a fait (…)
Une chose ressort des câbles fuités par WikiLeaks : s’ils ne cachent pas leurs inquiétudes, les diplomates américains rappellent sans cesse et constamment, encore et encore, l’intérêt, la nécessité et même l’impératif essentiel, de l’allié turc.
Sur l’axe Ankara-Washington, et lus en 2010, les fameux télégrammes américains fuités par WikiLeaks n’apprennent rien de fondamental qu’on ne sache déjà. Parfois inspirés, ils posent plus souvent de questions qu’ils ne donnent de réponses, (…)