Le chapitre 17 du processus d’adhésion à l’UE ouvert « mi-décembre »
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Le chapitre 17 des négociations pour l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE) sera ouvert “à la mi-décembre“, a affirmé jeudi le président turc Recep Tayyip Erdogan, à trois jours d’un sommet à Bruxelles sur la crise des migrants.
“On nous a dit que le dix-septième chapitre des négociations sera ouvert vers le mi-décembre“, a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à la chaîne (...)
Ce lundi vers 13 heures, une quarantaine de militants duPKK, réclamant la libération de leur chef historique Öcalan, se sont rassemblés sur le parvis de l’Agora qui accueille les services généraux du conseil de l’Europe a Strasbourg. La plupart des terroristes avaient le visage masqué.
L’Agora abrite notamment le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), l’un des organes du Conseil qui se prononce régulièrement sur les conditions de détentions.
Les militants ont lancé des (...)
Malgré l’ouverture, en octobre 2005, des négociations d’adhésion à l’Union Européenne avec la Turquie, le processus est de plus en plus confus. En effet on ne sait plus, en fin de compte, à quoi sert de négocier, lorsque les deux principaux pays de l’UE, l’Allemagne et la France, sont fermement opposés à une adhésion turque.
L’actuel Président français Nicolas Sarkozy avait même fait de cette opposition une promesse électorale, affirmant que s’il était élu il arrêterait les négociations (...)
Le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, a dit son opposition à l’entrée de la Turquie dans l’Europe, assurant que d’autres Européens sont également contre sans oser le dire. Il a proposé une réflexion pour éviter une « crise ouverte ». « Je souhaite être ici absolument clair sur ce dossier, comme je le serai à Ankara lorsque je m’y rendrai (...) (Pour Ankara ,cette invitation ne semble pas urgente). Nous sommes favorables au lien le plus fort entre la (...)
La politique extérieure de la France avait évolué durant cette période et la Turquie pouvait constituer un élément important de cette nouvelle politique. En recevant à l’Elysée le 27 juin 1967 le Président de la République de Turquie, le Général de Gaulle indiquait d’ailleurs : « En Europe, [...] l’intérêt de nos deux Républiques n’est-il pas de conjuguer leurs efforts pour qu’au lieu de l’opposition stérile de deux camps s’établissent la détente, l’entente et la coopération entre tous les peuples de notre continent} ».
« L’identité est la conscience personnelle que l’on a de soi » Patrick Dollat
Les trois termes réunis provoquent tout de go de vives réactions, pour certains ils attisent des peurs, pour d’autres, un espoir. Rappelons-nous du débat houleux sur l’adhésion de la Turquie dans l’Union européenne. Valery Giscard d’Estaing, alors président de la Convention sur l’avenir de l’Europe, remettait vigoureusement en cause cette identité « La Turquie n’est pas un pays européen », contrairement à (...)