François Bayrou, candidat MoDem à l’Elysée, a qualifié mardi de "faute" l’adoption définitive la veille par le parlement d’une proposition de loi de censure pro-arménienne. Il a par ailleurs reproché à Nicolas Sarkozy et François Hollande de l’avoir soutenue.
"C’est une faute contre ce que doit être la loi dans la République française", a-t-il dit sur RTL, ajoutant que "ce n’est pas à la loi d’écrire l’Histoire, encore moins l’Histoire d’autres pays, d’autant plus que nous avons déjà (…)
Réuni hier sous la présidence du général Michel Aoun, le bloc parlementaire de la Réforme et du Changement a passé en revue le débat de politique générale et plusieurs autres dossiers que son chef a commentés plus tard, au cours d’une conférence de presse.
M. Aoun a commencé par exprimer sa solidarité avec le peuple arménien, à l’occasion de la commémoration du génocide, reprochant à la Turquie de ne pas l’avoir encore reconnu. Il s’est arrêté sur le débat de politique générale, dénonçant (…)
Dorothée Guillemarre-Acet, Impérialisme et nationalisme. L’Allemagne, l’Empire ottoman et la Turquie (1908-1933), Würzburg, Ergon Verlag, 2009 :
"Parmi les journaux qui prennent parti pour la guerre , il [Kâzım Karabekir ] cite également [après la Première Guerre mondiale] l’İkdam, le Sabah ou le Tasvir-i Efkâr, dans lequel le journaliste Yunus Nadi29 a publié des articles sur la condition des musulmans dominés par les puissances de l’Entente et leur volonté de se révolter. (...)
29 (…)
Anahide Ter Minassian, "Le Sénat américain refuse un mandat sur l’Arménie (1920)", in Terres promises. Mélanges offerts à André Kaspi (ouv. col.), Paris, Publications de la Sorbonne, 2008, p. 251 :
"Ce n’est que lorsque la débâcle des armées blanches face aux bolcheviks fut patente en Russie que les Anglais s’orientèrent vers une politique de « cordon sanitaire ». L’Arménie est reconnue de facto par le Conseil suprême interallié (19 janvier 1920) et seulement le 23 avril par les (…)
Xavier de Planhol, Minorités en Islam : géographie politique et sociale, Paris, Flammarion, 1997, p. 450, note 144 :
"La « question arménienne » a donné lieu à une littérature immense, qu’on ne saurait recenser ici, même partiellement, et qui comporte d’ailleurs fréquemment des déformations historiques considérables qui lui ôtent toute valeur. On se bornera à rappeler quelques travaux fondamentaux, qui contiennent des développements synthétiques étendus et permettent de s’orienter dans la (…)
Deux députés socialistes se sont opposés en séance, à l’Assemblée nationale, sur la proposition de loi sur "la pénalisation de la négation des génocides reconnus par la loi" (seule le "génocide" arménien étant dans ce cas), l’ancien ministre Jean Glavany critiquant le texte soutenu par Bruno Le Roux, porte-parole de François Hollande.
Si la majorité de la poignée (une cinquantaine seulement) de députés de gauche et de droite présents sont en faveur de la proposition de loi de la députée (…)