A l’issue des législatives de dimanche en Turquie, l’AKP (Parti de la justice et du développement, au pouvoir), issu de la mouvance islamiste, conserve sa majorité absolue au Parlement.
Selon les chiffres fournis par les chaînes de télévision, l’AKP a recueilli 46.36% des voix, obtenant ainsi 340 sièges au Parlement.
Deux parti d’opposition, le CHP (Parti républicain du peuple, socialiste, laïc) et le MHP (Parti d’action nationaliste) franchissent également la barre des 10% exigés pour (…)
L’AKP perd 20 sièges mais reste majoritaire
MHP, qui n’était pas représenté, refait son entrée à l’Assemblée nationale
CHP perd 66 sièges
A noter que 22 des 27 candidats indépendants sont du parti DTP, branche poiltique du PKK. Le statut d’indépendant leur permettant de contourner le barrage des 10% pour obtenir un siège à l’Assemblée. 2002— 2007--- AKP CHP indépendant AKP CHP MHP indépendant Adana 8 6 0 6 4 4 0 Adıyaman 4 1 0 4 1 0 0 Afyon 6 1 0 5 1 1 0 Ağrı 3 2 0 (…)
Une déclaration commune a été publiée, dimanche, par les contestataires du Parti d’Action nationaliste (MHP, opposition, Turquie), Merak Aksener, Sinan Ogan, Koray Aydin et Umit Ozdag.
La déclaration a été lue, dimanche, par le député du MHP de la province de Kayseri, Yusuf Halacoglu, devant l’hôtel où était prévu le congrès, à Ankara.
Halacoglu a rappelé que "548 délégués du MHP ont fait appel à un grand congrès extraordinaire » mais que cette demande a été rejetée par la direction du (…)
Depuis une semaine, la polémique sur les raisons du cessez-le-feu décrété unilatéralement par le PKK à l’occasion du Ramadan ne cesse de défrayer la chronique.
Le président turc Erdogan dirige le pays depuis 15 ans et pourrait rester au pouvoir encore 10 ans aux termes d’une révision constitutionnelle passée l’an dernier
Les internautes turcs se livraient mercredi une lutte impitoyable à coups de mots-clés sur Twitter "#Taman" pour exprimer leur soutien ou leur ras-le-bol du président Recep Tayyip Erdogan, en pleine campagne pour sa réélection en juin.
Signe de l’ampleur prise par cette bataille numérique, où les opposants de M. Erdogan ont (…)
À un mois du référendum qui doit se prononcer sur la révision constitutionnelle que le gouvernement a fait adopter par l’Assemblée nationale en mai dernier, la campagne qui le précède s’enlise dans des querelles de personne et des propos manichéens, qui sont loin d’éclairer le citoyen turc sur les enjeux réels du scrutin...