La Turquie actuelle est l’héritière du système institutionnel imposé en 1923 par Mustafa Kemal (Atatürk) qui s’inspira alors largement des systèmes étatiques européens. La Constitution définit toujours le pays des Turcs comme « un Etat de droit démocratique, laïc et social, respectueux des droits de l’homme » (art. 2) et déclare que « tous les individus sont égaux devant la loi sans distinction de langue, de race, de couleur, de sexe, d’opinion politique, de croyance philosophique, de (…)
Nous publions la version française de l’article publié par Maxime Gauin, chargé de recherches à l’USAK-ISRO, dans le Journal of Turkish Weekly le 24 juin.
L’élection d’un député syriaque, Erol Dora, à l’Assemblée nationale de Turquie (TBMM), attira l’attention bien au-delà des frontières de ce pays. M. Dora est la première personne de confession syriaque à devenir un parlementaire turc, mais nullement le premier non-musulman. Une fois de plus, certains commentaires, dans les médias (…)
Examinons ce à quoi les Turcs ont fini par échapper, grâce à leur victoire de 1922
L’année 2013 marque les quatre-vingt-dix ans du traité de Lausanne, traité rendu possible par la victoire des troupes kémalistes, particulièrement celle du 30 août 1922, qui marque l’écrasement des forces grecques. La guerre d’indépendance turque en général et la guerre gréco-turque en particulier sont trop souvent présentées, surtout en France, dans leurs aspects les plus strictement militaires, sans (…)
En 1453 Constantinople tombe aux mains de la puissante armée des Turcs. La « nouvelle Rome » est définitivement conquise et la cité devient alors capitale de l’empire ottoman, prenant le nom d’Istanbul. A sa tête Mehmet II, le Conquérant qui ne va pas en rester là et poursuit l’expansion impériale. A sa mort (1481) deux de ses quatre fils se disputent le pouvoir : le prince Cem ( prononcez Djem) ou Djidjim est le perdant dans cette lutte sanglante et fratricide. Il décide alors de se (…)
Peut-être nos aïeux ont-ils renoncé à la conquête de Rome, peut-être ont-ils jeté le manche après la cognée devant les portes de Vienne, mais les Turcs ont toujours existé en Europe ; dans cette Europe qu’ils tentent aujourd’hui de rejoindre officiellement. Et, il persiste toujours des foyers où l’identité turque brûle à feu ardent et régulièrement entretenu. D’aucuns seraient sceptiques si nous affirmions qu’au cœur même de l’Europe occidentale, notre culture et notamment le passé (…)
Après les déboires judiciaires, la construction du centre franco-turc de Puttelange-aux-Lacs a repris. Le gros œuvre est terminé. Mais l’association doit encore trouver des financements pour achever le bâtiment « ouvert à tous ».
"Sources : http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2011/04/13/centre-franco-turc-il-manque-de-l-argent"