Selon un sondage Estima publié mercredi par le journal Vatan, près de trois quarts des Turcs seraient favorables à l’élection de leur président au suffrage universel et non par le Parlement.
Selon ce sondage, 74,5% des personnes interrogées sont prêtes à approuver par référendum une réforme constitutionnelle en ce sens, tandis que 19,4% voteraient contre.
Le Tribunal constitutionnel a rejeté ce mois-ci des appels du principal parti d’opposition et du président Ahmet Necdet Sezer, opposés (…)
La Turquie fait-elle partie de l’Europe ? Jamais de la vie, ma chère, c’est un autre continent, une autre société, une autre religion, une autre vie politique, un autre industrie, une autre littérature, une autre cuisine, … Une autre tout, et donc sûrement pas de la Turquie en Europe.
Bon. Sauf que c’est un peu compliqué depuis hier. Car, incroyable de chez incroyable, eh bien figurez vous qu’un drôle de truc est survenu, à savoir qu’un Turc a été élu président de l’Assemblée parlementaire (…)
[avec AFP] - L’Union européenne s’inquiète d’atteintes aux libertés en Turquie et, à mots couverts, des diplomates notent une radicalisation du régime islamo-conservateur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. "Une série d’orientations récentes montre que la tendance conservatrice tient la corde, et n’a pas d’opposition", note Marc Pierini, ancien chef de la délégation de l’Union européenne à Ankara. Jeudi, à Istanbul, le commissaire responsable de l’élargissement de l’UE, Stefan Füle, a (…)
Le maire d’Ankara Melih Gokcek a fait savoir samedi qu’il s’était permis de mâcher du chewing-gum en présence de Nicolas Sarkozy lors de sa courte visite en Turquie vendredi, en réaction au "manque de respect" dont le chef de l’Etat français avait fait preuve selon lui en faisant de même.
Le maire d’Ankara Melih Gokcek a fait savoir samedi qu’il s’était permis de mâcher du chewing-gum en présence de Nicolas Sarkozy lors de sa courte visite en Turquie vendredi, en réaction au "manque de (…)
À un mois du référendum qui doit se prononcer sur la révision constitutionnelle que le gouvernement a fait adopter par l’Assemblée nationale en mai dernier, la campagne qui le précède s’enlise dans des querelles de personne et des propos manichéens, qui sont loin d’éclairer le citoyen turc sur les enjeux réels du scrutin...
La bataille pour la mairie d’Istanbul a duré 37 jours entre la coalition de l’AKP au pouvoir, et celle de l’opposition sociale démocrate du CHP, et du centre droit.
Le candidat de l’opposition Ekrem Imamoglu a été élu maire le 31 mar, avec 13 000 voix d’avance sur son rival, ancien Premier ministre Binali Yildirim. Le parti présidentiel AKP, et les nationalistes du MHP qui le soutiennent, contestaient ce peu d’écart, sur 8 millions d’électeurs.
Le Président Erdogan, ancien maire (…)