Le président turc Erdogan dirige le pays depuis 15 ans et pourrait rester au pouvoir encore 10 ans aux termes d’une révision constitutionnelle passée l’an dernier
Les internautes turcs se livraient mercredi une lutte impitoyable à coups de mots-clés sur Twitter "#Taman" pour exprimer leur soutien ou leur ras-le-bol du président Recep Tayyip Erdogan, en pleine campagne pour sa réélection en juin.
Signe de l’ampleur prise par cette bataille numérique, où les opposants de M. Erdogan ont (…)
Depuis une semaine, la polémique sur les raisons du cessez-le-feu décrété unilatéralement par le PKK à l’occasion du Ramadan ne cesse de défrayer la chronique.
Le parti islamo-conservateur au pouvoir en Turquie a obtenu le soutien d’un parti de droite au Parlement pour amender la constitution afin de permettre aux étudiantes voilées d’accéder aux universités, a-t-on indiqué la semaine dernière de source parlementaire.
"Les deux partis se sont à plusieurs reprises déclarés opposés à cette interdiction", affirme une déclaration écrite distribuée à la presse au terme d’une rencontre des dirigeants du Parti de la justice et du développement (AKP, (…)
L’AKP perd 20 sièges mais reste majoritaire
MHP, qui n’était pas représenté, refait son entrée à l’Assemblée nationale
CHP perd 66 sièges
A noter que 22 des 27 candidats indépendants sont du parti DTP, branche poiltique du PKK. Le statut d’indépendant leur permettant de contourner le barrage des 10% pour obtenir un siège à l’Assemblée. 2002— 2007--- AKP CHP indépendant AKP CHP MHP indépendant Adana 8 6 0 6 4 4 0 Adıyaman 4 1 0 4 1 0 0 Afyon 6 1 0 5 1 1 0 Ağrı 3 2 0 (…)
Nous vous proposons le résumé/traduction d’un article d’Alpaslan Türkes (MHP) qui épingle le DTP (branche politique du PKK) pour ses récentes prises de position racistes et de caractère nationaliste ethnique évidents. Quant au processus d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, Türkes déclare que la relation entre l’Union Européenne et la Turquie est basée sur la contrainte et le chantage plutôt que sur le dialogue. Türkes : un parti pro-kurde n’est pas un problème s’il n’est pas (…)
À un mois du référendum qui doit se prononcer sur la révision constitutionnelle que le gouvernement a fait adopter par l’Assemblée nationale en mai dernier, la campagne qui le précède s’enlise dans des querelles de personne et des propos manichéens, qui sont loin d’éclairer le citoyen turc sur les enjeux réels du scrutin...