Examinons ce à quoi les Turcs ont fini par échapper, grâce à leur victoire de 1922
L’année 2013 marque les quatre-vingt-dix ans du traité de Lausanne, traité rendu possible par la victoire des troupes kémalistes, particulièrement celle du 30 août 1922, qui marque l’écrasement des forces grecques. La guerre d’indépendance turque en général et la guerre gréco-turque en particulier sont trop souvent présentées, surtout en France, dans leurs aspects les plus strictement militaires, sans (…)
Sans aucune surprise, la Grande chambre de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté, le 15 octobre, le recours déposé par la Suisse contre l’arrêt de la CEDH (décembre 2013) qui avait conclu à la violation de la liberté d’expression dont aurait dû bénéficier l’homme politique turc Doğu Perinçek. Il s’agit de la plus grande défaite du nationalisme arménien depuis l’échec, en 1948, des revendications territoriales staliniennes, contre la Turquie. Elle intervient, qui plus est, (…)
Mauvais perdant, l’Arménien Ara Abrahamian qui a obtenu ce matin sous les couleurs de la Suède seulement une médaille de bronze en lutte gréco-romaine (84 kg), a refusé sa médaille.
Poing levé en signe de protestation lors de la cérémonie de remise de médailles, Ara Abrahamian, vice-champion olympique à Athènes (2004) refusait de monter sur le podium.
Quelques secondes plus tard, il en est descendu pour aller jeter sa médaille de bronze au centre du tapis de lutte. La raison de ce geste (…)
Nous vous proposons de découvrir cet article de Matt Haydon, d’origine arménienne et doctorant à l’Université d’Utah publié dans Today’s Zaman.
On peut résumer les propos de Matt Haydon à propos des campagnes menées par les organisations nationalistes arméniennes en quatre points : Il est idiot de diaboliser les Turcs à propos de 1915 ; Il est absurde de traiter de « négationnistes » tous ceux qui ne sont pas d’accord avec la version arménienne des évènements, et absurde aussi de refuser (…)
Au détour du stand de la radio Made in Turkey, au festival d’Anatolie au mois de septembre 2012, j’entends une interview en direct - ce qu’il y a de plus banal, me direz-vous - une atmosphère chaleureuse règne. Je m’approche des deux interlocuteurs, décontractés, qui échangent avec le sourire, un thé à la main, comme si les micros n’existaient plus.
Ce qui m’interpelle, c’est le regard, la sincérité de cet échange qui vous attire comme un aimant. (...)
Au détour du stand de la radio (…)
Voilà trois ans que M. Toranian se retenait de me répondre directement. Cette fois, il n’y a plus tenu ; j’avais touché une corde particulièrement sensible. Toutefois, cette réponse, assez confuse, écrite sous le coup d’un énervement visible — où il me donne tantôt du « sieur Gauin », tantôt du « Maxime », tantôt du « M. Gauin », et même du « M. Maxime Gauin » — esquive plus qu’elle ne riposte. J’avais commencé par dire que M. Toranian était mal placé pour entonner la musique de la « (…)