Selon l’AFP, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’est rendu ce matin rue Lafayette, où trois militantes kurdes ont été tuées, pour dire la "détermination des autorités françaises" à élucider ce crime. Interrogé sur une éventuelle motivation politique à ces meurtres, le ministre s’est refusé à tout commentaire.
"Trois femmes ont été abattues, tuées, sans doute exécutées. C’est un fait grave, d’où ma présence. C’est tout à fait inacceptable", a déclaré le ministre à la presse. "Soyez assurés de la (...)
(...) L’une des trois femmes assassinées à Paris au Centre d’information du Kurdistan, Sakine Cansiz, était un des membres fondateurs du PKK, le mouvement séparatiste créé par Abdullah Öcalan en 1978 à Fis, un village dans le Sud-Est turc.
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Une histoire jalonnée de règlements de compte
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L’histoire de l’organisation autonomiste est jalonnée de règlements de compte en interne, surtout dans les années 1990, mais il s’agissait surtout de dissidents qui contestaient la stratégie d’Abdullah Öcalan. (...)
[LeParisien et l’AFP] - Deux proches des trois militantes kurdes assassinée à Paris le 9 janvier ont été arrêtés jeudi en milieu de journée et placés en garde à vue, d’après des sources judiciaire et policières, confirmant une information de BFMTV.
Ces deux hommes kurdes, nés en Turquie et âgés de 39 ans et 31 ans, appartiennent à l’environnement très proche des trois femmes exécutées, a précisé une source policière, évoquant une « piste sérieuse ». L’un des gardés à vue aurait été le chauffeur de l’une de (...)
Les meurtres aux allures d’xécution de trois activistes kurdes du PKK à Paris semblent être le résultat d’une querelle interne au sein du "Parti des travailleurs du Kurdistan" (PKK, interdit), le mouvement terroriste auquel adhéraient les trois femmes, a réaffirmé vendredi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Même s’il a rappelé qu’il fallait attendre les conclusions de l’enquête de la police française, M. Erdogan a toutefois estimé que ses premiers éléments semblaient privilégier la piste d’un (...)
Trois femmes kurdes ont été retrouvées mortes dans la nuit de mercredi 9 à jeudi 10 janvier, tuées chacune d’une balle dans la tête. L’une d’entre elles est l’une des fondatrices du "Parti travailleur du Kurdistan" (PKK), organisation séparatiste considérée comme terroriste par la communauté internationale et qui milite pour l’autonomie du Sud-Est de la Turquie.
Leurs corps ont été découverts peu avant 2 heures du matin, dans les locaux du centre d’information du Kurdistan à Paris, situé rue Lafayette, dans (...)
Le suspect arrêté dans le cadre de l’enquête sur l’exécution de 3 militantes du PKK à Paris est Ömer Güney, né à Şarkışla (province de Sivas), a déclaré le procureur de la République lors d’une conférence de presse à Paris.
L’homme a été mis en examen dans l’affaire du triple meurtre commis dans la nuit du 9 au 10 janvier contre des activistes kurdes du PKK ("Parti des travailleurs du Kurdistan", terroriste, interdit en France), a annoncé le procureur. Exécutées de plusieurs balles dans la tête, les trois femmes (...)