ATATÜRK par Ayten AKGÜRBÜZ

Lobbying arménien en France

La version unilatérale des organisations arméniennes s’érige en dogme aux élèves français avec, en plus, l’ablation d’une partie de leur propre Histoire.

Dorénavant, nos chères têtes blondes… et brunes ne connaitront ni la décisive bataille de Marne, ni le rôle des Maréchaux de France : Joseph Joffre et Ferdinand Foch. Ceux qui liront les éditions Belin, entendront vaguement parler du « vainqueur de la bataille de Verdun » et héros de la Première Guerre mondiale, le Maréchal Philippe Pétain. Tant pis pour les autres qui le verront atterrir comme un cheveu sur la soupe lors de la Seconde Guerre mondiale.

Après tout, il ne s’agit que de l’Histoire de France….
A l’inverse, les collégiens et lycéens français se verront dicter une Histoire officielle, celle des organisations activistes arméniennes, concernant un drame relatif à deux pays étrangers, survenu à 5000 km de chez eux et dans lequel la France n’a eu à déplorer aucune victime.

Dans la foulée du communautarisme à outrance de Nicolas Sarkozy, les ministres de l’Education Xavier Darcos et Luc Chatel s’étaient attablés pour endoctriner les élèves français avec des « vérités » despotiques dénuées de tout jugement critique et digne de la pure tradition soviétique.

Ainsi, les classes de troisième et terminale voient leurs manuels scolaires de cette rentrée 2012 entachés d’un dogme historique imbibé d’erreurs grossières, de partialité et sauvagement arraché à la science historique qui pourtant caractérise notre pays.


Histoire

L’Histoire de France sacrifiée sur l’autel du clientélisme arménien

Publié le | par Ali Bal | Nombre de visite 1490
L'Histoire de France sacrifiée sur l'autel du clientélisme arménien

La version unilatérale des organisations arméniennes s’érige en dogme aux élèves français avec, en plus, l’ablation d’une partie de leur propre Histoire.

Dorénavant, nos chères têtes blondes… et brunes ne connaitront ni la décisive bataille de Marne, ni le rôle des Maréchaux de France : Joseph Joffre et Ferdinand Foch. Ceux qui liront les éditions Belin, entendront vaguement parler du « vainqueur de la bataille de Verdun » et héros de la Première Guerre mondiale, le Maréchal Philippe Pétain. Tant pis pour les autres qui le verront atterrir comme un cheveu sur la soupe lors de la Seconde Guerre mondiale.

Après tout, il ne s’agit que de l’Histoire de France….
A l’inverse, les collégiens et lycéens français se verront dicter une Histoire officielle, celle des organisations activistes arméniennes, concernant un drame relatif à deux pays étrangers, survenu à 5000 km de chez eux et dans lequel la France n’a eu à déplorer aucune victime.

Dans la foulée du communautarisme à outrance de Nicolas Sarkozy, les ministres de l’Education Xavier Darcos et Luc Chatel s’étaient attablés pour endoctriner les élèves français avec des « vérités » despotiques dénuées de tout jugement critique et digne de la pure tradition soviétique.

Ainsi, les classes de troisième et terminale voient leurs manuels scolaires de cette rentrée 2012 entachés d’un dogme historique imbibé d’erreurs grossières, de partialité et sauvagement arraché à la science historique qui pourtant caractérise notre pays.

HACHETTE

Les éditions Hachette relatent longuement en pages 52 et 53 les massacres d’Arméniens survenus dans un État qui n’existe plus, l’Empire ottoman.

LES TURCOLOGUES CONTESTENT LA QUALIFICATION DE « GÉNOCIDE ARMÉNIEN »

Le titre du chapitre des éditions Hachette est : « Le génocide des Arméniens » faisant totalement fi de la contestation du qualificatif « génocide » scientifiquement étayée par les principaux spécialistes de l’Histoire ottomane. A titre d’exemple, limitons-nous à citer trois experts issus de famille israélite et donc, très sensibles à la notion de « génocide » : Bernard Lewis, professeur honoraire à l’université de Princeton ; Guenter Lewy, professeur honoraire à l’université du Massachusetts et Gilles Veinstein, professeur au Collège de France. Dans la foulée de Gilles Veinstein, je ne résiste pas à la rigueur de préciser que les deux autres pères de la turcologie française qui sont Jean-Paul Roux et Robert Mantran rejettent également l’épithète génocide pour le drame arménien.
Force est de constater qu’aucun des manuels Hachette, Hatier et Belin ne laissent la moindre place au débat et à la critique scientifique.

UNE VISION BARIOLÉE DE L’HISTOIRE

La présentation faite par Hachette tombe dans la caricature grotesque tant elle se cloisonne à une logique binaire avec d’un côté les méchants nationalistes turcs : « le gouvernement ottoman est dirigé par les nationalistes turcs qui n’admettent pas la diversité culturelle » et de l’autre, les gentils Arméniens.

Cet aveuglement contraire à la tradition scientifique de notre pays démontre la puissance redoutable (lire cet article) des organisations arméniennes qui ont guidé les plumes des enseignants ayant préparé ces pages.

Dans cette terrifiante entreprise de formatage des cerveaux, les Arméniens ottomans coiffés d’une auréole d’ange sont dits victimes innocentes de la folie meurtrière des dirigeants turcs qui les accusent de trahison. Pourtant, l’engagement de volontaires arméniens dans les rangs de l’armée russe est une réalité incontestée et cela répond à la définition de trahison.

Rappelons le témoignage d’un Arménien ottoman naturalisé américain, cité dans Donald E. Miller et Lorna Touryan Miller, « Armenian Survivors : A Typological Analysis of Victim Response », « Oral History Review », X-1, 1982, pp. 63-64.

« Nous, Arméniens, devons admettre notre faute. Nous voulions l’indépendance. Les comités arméniens ont organisé beaucoup de révoltes. Bien entendu, les Turcs n’allaient pas tolérer cela. Il nous fallait l’admettre. Si nous faisions quelque chose de ce genre aujourd’hui, le gouvernement des États-Unis nous jetterait dans l’océan Pacifique. »

Ou encore, ces propos de Boghos Nubar, coprésident de la délégation arménienne à la conférence de la paix de Paris, « The Times of London », 30 janvier 1919.

« Depuis le début de la guerre, les Arméniens ont combattu aux côtés des alliés sur tous les fronts. [...] Les Arméniens ont été des belligérants de facto, puisqu’ils ont refusé avec indignation de se mettre du côté de la Turquie...

Source : http://www.ataa.org/reference/nubar_letter.html

DES SOURCES CONTROVERSÉES

Hachette cite des sources controversées ou carrément malhonnêtes. Ainsi, en prétendant se référer à Arnold Joseph Toynbee, le nombre de victimes arméniennes allégué est de 1 200 000.
En réalité, le chiffre de 1 200 000 vient du livre d’Yves Ternon, « Les Arméniens, histoire d’un génocide », Paris, Le Seuil, 1996 (1re édition, 1977).
Quel est le lien avec Toynbee ? En fait, M. Ternon parvient à ce résultat en changeant le sens de ce qu’a écrit Arnold Joseph Toynbee. Dans le « Livre bleu », Toynbee estime qu’il y avait probablement 1 800 000 Arméniens dans l’Empire ottoman à la veille de la Première Guerre mondiale, dont 600 000 sont morts, 600 000 ont été déplacés mais ont survécu, et 600 000 n’ont tout simplement pas été déplacés (« The Treatment of Armenians in the Ottoman Empire », Londres-New York-Toronto, Hodder & Stoughton, 1916, p. 651). Toynbee a confirmé ce chiffre, notamment dans « The Western Question in Greece and Turkey », Londres-Bombay-Sydney, Constable & C°, 1922, p. 342.

Yves Ternon est hideusement connu pour ses prudhommeries dans ses livres, articles et interventions diverses. Ainsi, ce chirurgien qui tente de se faire passer pour un historien, ce spécialiste autoproclamé qui n’a jamais pris la peine d’apprendre l’ottoman, a été témoin de la défense pour plusieurs terroristes arméniens : Mardiros Jamgotchian (l’assassin du secrétaire du consul turc à Genève, en 1981), Max Hraïr Klindjian (condamné pour complicité dans la tentative d’assassinat contre l’ambassadeur de Turquie à Berne), et les quatre preneurs d’otages qui avaient attaqué le consulat général turc à Paris, tué un garde et grièvement blessé un gardien.
Lors du procès de cette prise d’otages, en 1984, M. Ternon a utilisé, comme argument, une phrase apocryphe attribuée à Atatürk. Or, un an et demi plus tôt, James Tashjian avait démontré, d’une façon extrêmement détaillée, que la phrase n’était qu’une légende. Or, James Tashjian (aujourd’hui décédé) était le principal intellectuel, aux États-Unis, de la Fédération révolutionnaire arménienne, parti ultranationaliste dont M. Ternon ne rate aucune réunion importante en France. Donc, afin d’obtenir la clémence pour des terroristes, M. Ternon a menti devant un jury souverain (heureusement, le professeur Türkkaya Ataöv était là aussi, et a rétabli la vérité). C’est certainement pour cette raison que ce manuel ne cite pas le nom de ce docteur en Histoire… de la médecine.

Pour ce qui est d’Arnold Joseph Toynbee, ses affirmations sont à prendre avec des pincettes car dès 1914, fut constitué à Londres, sous la direction d’un certain Mosterman, un organisme de publications officielles, contrôlé par le Foreign Office, où travailla Arnold Toynbee. Ce bureau, en liaison avec le « Commitee for Armenian Relief », officine de propagande arménienne dirigée par Lord Bryce, publia en 1916 le « Livre Bleu », récit de prétendus témoignages concernant les traitements des Arméniens sous l’Empire ottoman. Ce document constitue l’une des pièces maîtresses de la propagande arménienne. Il s’avère que celle-ci a été produite à des fins de propagande de guerre : leurs auteurs l’ont eux-même reconnu. En effet, Arnold Toynbee, dans son ouvrage postérieur intitulé « The Western question in Greece and Turkey », reconnaît, page 50, que le Livre Bleu a été « un ouvrage de propagande de guerre » !

UNE AUTRE VERSION DE HACHETTE

L’agence de presse turque DHA rapporte qu’une autre version a été préparée par Hachette sur ce sujet "hautement central et majeur" pour l’Histoire de France.

Cette version rivalise de contre-vérités avec la précédente.
Ainsi, en omettant le « génocide des Hereros », peuple de Namibie exterminé par les Allemands en 1904 et qui constitue le véritable premier génocide du XXe siècle, l’ouvrage érige la tragédie des Arméniens ottomans au rang de « Premier génocide du XXe siècle ».

Ensuite, cette version du manuel ose prendre comme source les fameux télégrammes attribués à Talât Pacha ou « documents d’Andonian » qui sont uniment des faux vulgaires fabriqués par l’Arménien Andonian. La démonstration scientifique a été faite par deux historiens Şinasi Orel et Süreyya Yuca, (Les « Télégrammes » de Talât Pacha. Fait historique ou fiction ?, Paris, Triangle, 1986) comme le rappelle l’historien Guenter Lewy.

UNE DÉRIVE GRAVE POUR LA RÉPUBLIQUE FRANCAISE

Dès 2002, le « génocide arménien » avait pénétré les programmes d’histoire de l’école primaire, du collège classe de troisième et du lycée mais sous la forme d’une « sensibilisation aux crimes contre l’humanité », ou à titre d’exemple à citer. Là, c’est un cran de plus qui est franchi car la version unilatérale des organisations arméniennes s’érige en dogme aux élèves français avec, en plus, l’ablation d’une partie de leur propre Histoire.

La prise en otage de l’Histoire de France par des groupes qui font prévaloir des litiges liés à leurs origines sur leur appartenance à la France est de plus en plus préoccupante. Ainsi, l’Histoire de notre pays est amputée d’une partie de son substrat afin d’intégrer des éléments de pays totalement étrangers.
Que les plus hauts dirigeants de France en arrivent à se plier aux desiderata des organisations activistes arméniennes relève tout bonnement du scandale. Non seulement ce genre d’actions divise la société française mais constitue une source de trouble à l’ordre public.

L’INQUIÉTUDE DES FAMILLES FRANCO-TURQUES

Cette information a eu l’effet d’une douche froide parmi les familles françaises d’ascendance turque qui n’ont pas oublié le traumatisme vécu par le jeune Franco-Turc, Mustafa DOĞAN. Elles redoutent le même sort pour leurs enfants au collège ou au lycée.

Ainsi, en novembre 2009, Mustafa DOĞAN, alors élève de 13 ans, en troisième au collège Jacques Marquette à Pont-à-Mousson subissait le diktat d’un enseignant zélé. Le collégien d’origine turque est soumis à un véritable harcèlement moral de la part de son professeur et du Directeur d’établissement au motif qu’il « nie le génocide arménien ». L’élève est même victime d’un chantage puisque s’il ne rédige pas une composition intitulée : « Le génocide arménien commis par l’Empire ottoman : un crime contre l’humanité », il doit faire, sans ambages, ses adieux à ses études ! Mustafa, se sentant blessé et humilié, et manquant d’argument -comment en serait-ce autrement à 13 ans ?-, commet une maladresse en écrivant : « Et même si les Arméniens ont subi un génocide, ils ont dû le mériter ».
Mustafa Doğan est, alors, victime de pressions psychologiques inouïes et toute la liste des sanctions, mêmes les plus insensées, lui est énumérée : un zéro à son cours, exclusion de l’école, menace d’un procès avec 45 mille euros d’amende, et, à la clé, une peine d’emprisonnement,… Le lycée a visiblement confondu ce jeune garçon avec un criminel nazi, les extrémistes arméniens s’en félicitent. Vu la médiatisation de l’affaire par la presse turque, la solidarité sans faille du père et des organisations franco-turques : les protagonistes du Lycée Jacques Marquette reviennent à la raison et abandonnent les sanctions ineptes.

Combien encore de telles situations d’ostracisme et d’humiliation les Franco-Turcs devront-ils subir pour que la France les entende et retrouve ses esprits et son âme ?


Lire également :
 La question arménienne dans les manuels scolaires ou comment la propagande et l’activisme communautariste se sont frayés un chemin jusqu’à l’éducation nationale
 L’Histoire de France sacrifiée sur l’autel du clientélisme arménien


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