SCANDALE
USA / Crimes anti-turcs : Possible libération d’un terroriste arménien jugé coupable au premier degré d’un crime raciste

Hampig Sassounian, membre des « Commandos des justiciers du génocide arménien », une organisation turcophobe, a été inculpé pour complicité dans le meurtre d’un Turc à Los Angeles le 28 janvier 1982. Il est jugé du 5 mai 1982 au 5 janvier 1984, un procès exemplaire au terme duquel l’idéologie raciste, anti-turque, qui sous-tend le terrorisme arménien et les activités visant à faire reconnaître le "génocide" arménien sont mis en évidence. Les jurés condamnent Sassounian à la prison à perpétuité en le déclarant coupable au premier degré d’un crime raciste.
De nombreuses initiatives ont été entreprises pour le faire libérer mais les motivations racistes du crime l’ont pour le moment empêche. Même l’activisme acharné de l’Arménien George Deukmedjian, pourtant gouverneur de Californie de 1983 à 1991 et disposant donc de tout le pouvoir et les réseaux pour faire libérer le tueur n’ont pas suffi.
On notera que parmi les personnalités ou groupes arméniens qui se sont activées pour le faire libérer, on peut compter le catholicos d’Antilias Karékine II ou la Fondation du film arménien.
En Arménie, on érige le tueur raciste en héros : une classe de l’école Nor-Hadjën, située dans le district de Godayk est rebaptisée du nom de Hampig Sassounian.
L’Assemblée des Associations Turques Américaines (ATAA), dans un communiqué, s’est dite scandalisée par l’éventuelle libération anticipée du terroriste arménien Hampig « Harry » Sassounian, qui purge une peine de 29 ans pour l’assassinat du diplomate turc Kemal Arikan.
Une audition aura lieu le 3 Juillet à la prison de San Quentin afin d’étudier une libération conditionnelle du terroriste turcophobe Sassounian.
En tant que membre du « Commandos des justiciers du génocide arménien » (CJGA, la branche terroriste de la Fédération Révolutionnaire Arménienne - FRA Dachnaktsoutioun, parti national-socialiste arménien, extrémiste et homophobe), en 1984, Sassounyan a été condamné à la prison à vie pour l’assassinat sauvage de Kemal Arikan, consul général de Turquie à Los Angeles. Le 28 janvier 1982, Sassounyan a tiré non moins de 14 fois dans la poitrine et la tête du Consul général, alors que sa voiture était arrêtée à un feu.
ATAA note, que le père du tueur, se produisant à l’époque à la télévision nationale, s’était dit « heureux, que le Turc ait été tué ».
La communauté arménienne des États-Unis, dominée parl a FRA Dachnak, a rassemblé plus de 350.000 dollars pour le « fonds de protection Hampig Sassounian », et a organisé une « soirée de soutien à Hampig ».
Lors de cet événement, Eprem Tabakyan, évêque de l’Eglise apostolique arménienne, a fait un ouvertement raciste contre les Turcs.
Lors de l’enquête, la police a trouvé l’arme de l’assassinat et un billet aller simple de Los Angeles à Beyrouth dans la voiture de Sassounian. C’est d’ailleurs ainsi que le complice de Sassounian, Gregory Saliba, était parvenu à s’échapper .
Dans la maison de Sassounian a été trouvé un reçu pour les armes, les balles et le manifeste de la « Fédération de la jeunesse arménienne », branche jeunesse de la FRA Dachnak. Selon le FBI, les « Commandos des justiciers du génocide arménien » recrutaient au sein de cette organisation.
L’ATAA, regroupant la majorité des organisations civiles turco-américaines, a déclaré qu’elle allait s’opposer à cette demande de libération du terroriste en rappelant la mémoire des victimes du terrorisme et de l’extrémisme arméniens. Elle présentera également un rapport détaillé sur le terrorisme arménien et des témoignages de victimes.
La défense de Sassounian sera appuyée par des membres des services diplomatiques de la République d’Arménie et des membres de la FRA Dachnak.
Les réseaux terroristes arméniens en France
En France, le terrorisme arménien et le racisme anti-turc qui l’accompagne ont également leurs nostalgiques. La succursale Dachnak basée en France, dirigée par Franck "Mourad" Papazian n’est pas en reste. Vous pouvez retrouver les appels à soutien à l’assassin raciste Hampig Sassounian sur le site officiel de la FRA Dachnak France en cliquant ici.
La semaine dernière, un autre criminel anti-turc bénéficiait d’une certaine impunité. La Cour de cassation du tribunal de grande instance de Paris a jugé prescrite la peine que la cour d’assises des Bouches-du-Rhône avait infligée à Gilbert Minassian pour ses crimes le 19 mai 1989.
Ce verdict fut bien entendu l’occasion pour l’extrémisme arménien de pavoiser. Ara Toranian se fend d’un énième éditorial édifiant dans lequel il justifie et encense les actes de terrorisme arméniens et leur corollaire, le racisme anti-turc, dont les membres des différentes organisations paramilitaires arméniennes se sont rendus coupables.
Ara Toranian, actuellement recyclé au poste de "directeur de la publication" du mensuel ultra-nationaliste "Nouvelles d’Arménie Magazine" était lui-même le porte-parole de l’ASALA en France, une de ces organisations paramilitaires chargées d’assassiner des Turcs.
Actuellement, Toranian copréside (avec Mourad Papazian, chef de la FRA Dachnak, cf. ci-dessus), le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France - CCAF, officine de lobbying dominée par la FRA Dachnaktsoutioun et vaisseau mère des activités de lobbying et de pression des nationalistes arméniens en direction des élus et des intellectuels français.
Lire également :
« Hampig Sassounian’s Parole Hearing », Tall Armenian Tale, 2006
« L’assassin Hampig Sassounian reste en prison », Turquie News, 9 août 2010