Allégation Armèniennes et faits historiques
QUESTIONS ET REPONSES
Turquie News vous propose de découvrir à travers des articles les faits et points de vue historiques des allégations arméniennes.
Bonne lecture
Sommaire :
- L’Anatolie Orientale est-elle le territoire d’origine des Arméniens ?
- Les turcs ont-ils pris par force les terres des arméniens ?
- Les turcs ont-ils toujours attaqué et opprimé les arméniens au cours de l’histoire ?
- Les turcs ont-ils vraiment tenté de massacrer les arméniens à partir de 1890 ?
- Qu’est-ce que l’on entend par le terme "génocide" ?
- Les Turcs ont-ils voulu et entrepris un massacre systématique des arméniens en 1915 ?
- Talat Pacha a-t-il expédié des Télégrammes secrets ordonnant de procéder à des massacres ?
- Y a-t-il eu un million et demi de morts arméniens pendant la Première Guerre mondiale ?
- Le traité de Sèvres est-il toujours en vigueur ?
- Les arméniens de Turquie sont-ils opprimés en Turquie aujourd’hui ?
- Comment décrivez-vous l’état présent des affaires entre la Turquie et l’Arménie ?
Ce terme se réfère à un crime bien défini, dont la définition est donnée par une convention internationale élaborée après la Deuxième Guerre mondiale : la "Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide", approuvée par l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution du et entrée en vigueur le . La Turquie a signé et ratifié cette convention.
Dans ladite convention, la définition du crime de génocide comporte trois éléments : II faut d’abord qu’il y ait un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Il faut ensuite que ce groupe soit soumis à certains actes, énumérés dans la convention et allant du "meurtre des membres du groupe" jusqu’au "transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe", en passant par "la soumission du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique". Mais c’est le troisième élément qui est le plus important : II faut qu’il y ait "une intention de détruire en tout ou en partie" le groupe en question.
Cette expression – clé sert à distinguer le génocide des autres "homicides" qui sont les conséquences d’autres intentions comme celles relatives aux guerres, aux émeutes, etc. L’homicide devient génocide quand l’intention ouverte ou latente de destruction humaine vise les membres d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux parce qu’ils sont les membres de ce groupe. Le concept de nombre ne devient significatif que s’il peut être pris comme une indication de ce qu’une telle intention est dirigée contre le groupe. C’est pourquoi, comme disait Sartre quand il parlait de génocide à l’occasion du Tribunal Russell sur la guerre du Vietnam, il faut étudier les faits objectivement pour prouver si cette intention existe, même de manière implicite. [1]
[1] Prof. SOYSAL, Mùmtaz, Procès de l’attentat d’Orly, 19 février - 2 mars 1985, Dépositions et plaidoirie, Université d’Ankara, Faculté des Sciences Politiques, 1985