France
Charles Aznavour et la politique du chantage communautariste
Les activistes arméniens usent et abusent du clientélisme communautaire avec certains politiciens peu scrupuleux vis-à-vis des valeurs d’équité de tous les citoyens de la République française.
Le Président Sarkozy qui avait fait les yeux doux lors des élections aux organisations arméniennes de France se voit aujourd’hui l’objet d’intimidations et de menaces.
C’est ainsi qu’au vu et su de tous, Charles AZNAVOUR menace [1] explicitement Nicolas Sarkozy concernant sa position sur le massacre des Arméniens.
Etrange procédé.
Peut-être dans la continuité du passé peu glorieux de l’activisme arménien qui plongea dans le terrorisme le plus sanglant dans les 70 et 80 ?
Pour résumer, soit Sarkozy s’aligne sur les positions du chanteur, soit ce dernier incite « sa communauté » à voter contre Nicolas Sarkozy lors des prochaines élections.
Inimaginable et logique à la fois.
En fait, il ne faut pas s’étonner que certains profitent des politiques qui agissent sous pressions communautaristes. L’erreur avait été commise en 2001, le jour où seulement 51 députés sur 577 avaient voté, au nom de la France, une loi reconnaissant le prétendu génocide des Arméniens alors que le sujet est contesté dans les milieux d’historiens.
Une honte pour ce chanteur qui dit « aimer la liberté ».
Je m’attendais de la part de Monsieur Aznavour à une implication beaucoup plus constructive vis-à-vis de la France qu’il prétend aimer. Prouve-t-il son attachement à notre patrie en usant de la menace communautariste et en privilégiant un litige historique concernant ses origines ?
Force est de constater qu’il prêche pour la continuité de la violence alors qu’il pourrait inciter ses réseaux diasporiques à la modération et à la recherche sincère d’une paix réelle avec les Turcs.
Malheureusement, Monsieur Aznavour s’est montré bien timoré pour inciter la Turquie et l’Arménie à adopter des mesures pacifiques.
Au contraire, il encourage par de tels comportements à une forme de chantage électoraliste où la France ne gagnerait rien mais perdrait ses valeurs fondamentales.
Il est honteux de voir Monsieur Aznavour si peu sensible pour l’image de la France. A l’évidence, je comprends que certaines cartes ne doivent pas être dévoilées mais je refuse de cautionner un tel chantage électoraliste car notre pays n’est pas fondé sur les pressions communautaristes.
Finalement, Charles Aznavour se montre bien ingrat vis-à-vis de la République française qui l’a accueilli en son sein autrefois.
Au lieu d’aider la France à se redresser dans un contexte économique difficile, il préfère lancer une psychose au sein de « sa communauté », par le biais d’une tentative de manipulation indigne.
Au crépuscule de sa vie, sa bataille aurait du être la paix et l’amour. Il a opté pour le contraire.
[1] Dans une interview publiée dimanche dans le Dauphiné, Charles Aznavour affirme qu’il demandera aux Français d’origine arménienne d’user de leurs bulletins de vote contre Nicolas Sarkozy si les choses ne changent pas.
"En ce moment, je suis très préoccupé par la question arménienne. Le peuple arménien est responsable, courageux. Il a donné son sang pour son pays. C’est la première fois que je dis ça, mais si le président ne change pas, je me servirai de ses votes le temps venu.
Nous représentons au moins 400 000 ou 500 000 personnes en France et n’importe quel Français d’origine arménienne me suivra, je le sais. Si ça continue, je serai totalement engagé. Moi, je ne fais pas de politique, mais j’ai un pouvoir politique très important. "