Strasbourg : Commémoration du 21éme anniversaire des massacres de Khodjali

Depuis 1992, chaque année en date du 23 février 2013, l’Association de la maison de l’Azerbaidjan réuni à Strasbourg pour la commémoration du 21ème anniversaire des massacres de Khodjali par les arméniens.
Vingt-un-an après, la communauté internationale n’a toujours pas condamné cet horrible génocide envers la population civile de Khodjaly, ni l’agression de l’Arménie à l’encontre de l’Azerbaïdjan et l’occupation militaire subie par cette dernière. Près d’un million de personnes ont été expulsées de leurs maisons et sont obligées de vivre dans des camps de fortune.
La justice n’est toujours pas rendue.
Rappel des faits, dans la nuit du 25 au 26 février 1992 un des crimes les plus sanglants et atroces contre le peuple Azerbaïdjanais a été perpétrés par les troupes arméniennes.
La barbarie déployée dans les massacres de la ville a été à tel point qu’en quelques heures les troupes arméniennes ont tué 613 personnes innocentes et sans armes, parmi eux 106 femmes, 83 enfants. Mais, le gouvernement de l’époque pour ne pas choquer une population abattue par les nouvelles avait minoré le nombre de tués, en fait les chiffres les plus réalistes parlent de 1300 tués. Ce qui correspond au nombre très peu de personnes qui avaient pu échapper au massacre d’une ville d’environ 2500 personnes.
Près de 500 personnes, y compris des enfants, sont devenues invalides. 1275 personnes ont été prises en otage.
Les positions des cadavres indiquent que les habitants ont été tués impitoyablement, certains ont été fusillés séparément, les autres ont été assassinés avec toute la famille. Les corps ont des traces de tortures, certaines têtes sont scalpées, les cadavres sont profanés.
Selon les quotidien français
"LeMonde" du 14 mars 1992 :
" …Des correspondants étrangers à Agdam ont pu se convaincre que les femmes et les enfants fuyant Khodjali et mitraillés puis abattus à bout portant, les trois têtes scalpées ou les doigts coupés, ne sont pas un produit de la " propagande azérie ", mais la triste réalité d’un conflit… "
"Humanité", le 3 mars, 1992 :
« …Les 31 cadavres éparpillés dans l’herbe rase sur 200 mètres, à mi-chemin entre Nakhitchevanik et Askeran, portaient des traces de mutilations et la plupart avaient la boîte crânienne éclatée, apparemment par des tirs à bout portant … »