Arménie : La FRA Dashnaktsoutiun pourrait être poursuivie pour génocide
Le parti national-socialiste arménien, FRA Dashnaktsoutioun, pourrait être poursuivi en justice pour génocide par l’Azerbaïdjan.
Le Bureau du Procureur General de l’Azerbaïdjan a fait appel aux citoyens azéris pour l’aider dans leur enquête des crimes commis par les milices arméniennes entre 1918 et 1920.
Selon la presse azérie le Département des enquêtes des Crimes du Bureau du procureur General d’Azerbaidjan continue son enquête sur les crimes de masse contre les civils azéris, le pillage de leur propriété par les unités armées arméniennes Dashnak à Bakou, Guberniya, Guba, Shamakha et d’autres régions de l’Azerbaïdjan".
Malgré le fait que "beaucoup de temps a passé depuis lors, les matériaux de l’enquête prouvent le génocide commis par les unités Dashnaks contre les azéris entre 1918 et 1920" sont disponibles.
Il est fait appel aux citoyens pour qu’ils apportent tout élément ou témoignage sur les crimes mentionnés ci-dessus commis par les unités nationaliste arméniennes en Azerbaïdjan entre 1918 et 1920".
Le négationnisme de l’Arménie, et tout particulièrement de la FRA Dashnaktsoutioun, sur ces crimes de masses continue encore un siècle après les faits. Les historiens spécialisés reconnaissent ces crimes de masses organisés par les milices arméniennes Dashnaks (mais aussi Hintchak) qui ont démarré contre les Turcs d’Anatolie dès 1914, durant la première guerre mondiale. Les lobbyistes arméniens tentent aujourd’hui de noyer le poisson en accusant les Turcs de génocide et en menant de fortes pressions contre les élus politiques dans ce sens.
Les événements de 1914-1922
Des affrontements inter-ethniques et des déplacements forcés de populations en Anatolie orientale, entre 1914 et 1922, ont fait plusieurs centaines de milliers de morts parmis les Turcs et les Arméniens. L’Empire ottoman était alors engagé dans la Première Guerre Mondiale aux côtés de l’Allemagne et de l’Empire Austro-Hongrois. Dès 1914, des Arméniens ottomans ont massivement pris le parti des Russes, contre les Turcs, se livrant à des massacres de masse et à des pillages dans l’est de l’Anatolie. A la suite de ces événements, le gouvernement ottoman décida d’éloigner une partie de la population arménienne des zones de front et à risque. Ce transfert se solda par un lourd bilan humain.
La Turquie et de nombreux historiens rejettent catégoriquement la thèse controversée d’un "génocide" que le gouvernement ottoman aurait perpétré contre la population arménienne de l’Empire. Cette thèse, défendue par les nationalistes arméniens, est aujourd’hui instrumentalisée afin d’exercer des pressions politiques sur la Turquie, notamment pour entraver la perspective de son adhésion à l’Union Européenne.