Chaque année, des milliers de "bénévoles" se préparent pour commémorer le massacre des Arméniens sur le sol français aux alentours de la date du 24 avril.

« Outre la politisation évidente, le choix du 24 avril est en lui-même un non-sens historique, puisque cette date correspond à l’arrestation de 235 suspects, dont au moins 38 ont été libérés dans les jours et les semaines suivantes (certains avaient été confondus avec des homonymes ou des membres de leur famille), 18 ont été condamnés à mort et exécutés, un seul est mort en prison ; la plupart, quand ils n’ont pas réussi à s’échapper, ont passé la guerre soit en prison, soit en résidence surveillée soit (plus rarement) en exil à l’étranger »

Maxime GAUIN

L’implication de l’extrême-droite arménienne dans ce processus soulèev des questions. Quels sont donc leurs objectifs ?

Contraindre des hommes, femmes et enfants appartenant à la communauté arménienne à une rééducation idéologique et à une politique de collectivisation des esprits avec la collaboration de certains élus de France qui cautionnent le communautarisme et favorisent ce processus.

La mémoire arménienne mérite le respect, mais son instrumentalisation à des fins politiques par des mouvances extremistes n’est pas tolérable. Encore moins lorsque le discours qui accompagne ce devoirs de mémoire détourné est teinté de turcophobie.

Combien de temps nos concitoyens d’origine turque encore devront attendre pour qu’un terme soit mis à ces injustices ? Les préjudices subis par ces Français font l’objet d’une incompréhension totale.

En effet, il faut comprendre la terrible émotion ressentie par la communauté franco-turque qui chaque année est prise en otage durant cette période. Continuellement stigmatisée et insultée sur la base d’événements historique sur lesquels il est interdit aux historiens de se pencher et sansqu’à ce jour aucun tribunal au monde n’ait porté un jugement.

Une politisation et une soviétisation de l’Histoire au bénéfice d’un nationalisme le plus étroit.

Constatons juste qu’un fossé se creuse de jour en jour entre le lobby qui engrène les "pro-arméniens" et les citoyens Français d’origine turque soucieux de leurs quotidiens qui n’ont rien demandé à personne. Pour le moment...

Pour permettre à tous d’avoir une vision de l’ampleur du militantisme arménien, nous avons trouvé judicieux de vous montrer sur une carte française les quelques points de rassemblements qui auront lieu autour de cette date en 2013 durant lesquelles on s’atèle à se souvenir du « génocide » sur le sol français en oubliant peut-être les priorités actuelles de notre France.