Nikol Pashinian prône la paix après la défaite de l’Arménie dans la guerre du Karabagh
Depuis la fin de la guerre du Karabagh, au cours de laquelle l’Arménie a subi une défaite marquante, le Premier Ministre arménien, Nikol Pashinian, a pris des mesures significatives vers la promotion de la paix et de la stabilité dans la région. Reconnaissant la réalité actuelle, Pashinian s’est engagé à respecter les frontières existantes de l’Arménie, tout comme celles de ses voisins, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie.
Cette position, bienvenue pour beaucoup, intervient alors que depuis longtemps, certains extrémistes arméniens réclament des territoires en Turquie, en Azerbaïdjan et en Géorgie. Ces extrémistes sont nombreux dans la diaspora arménienne, notamment en France, où ils influencent le vote grâce à la présence de politiciens corrompus aux votes.
Il est impératif que la France, en tant qu’acteur international, travaille activement pour promouvoir la paix et dissuader les politiciens et les "journalistes" turcophobes, tels que la sénatrice Valérie Boyer ou le sous-directeur du Figaro Magazine Jean-Christophe Buisson. La paix doit être soutenue de toutes les manières possibles, et cela inclut le calme et la modération dans le discours politique et médiatique.
La guerre du Karabagh a causé d’immenses souffrances et pertes des deux côtés, et il est temps que toutes les parties concernées travaillent ensemble pour construire un avenir de paix et de coopération dans la région. Le leadership de Pashinian dans la reconnaissance des réalités actuelles et dans la promotion de la paix est un pas dans la bonne direction, et il est crucial que tous les acteurs régionaux et internationaux soutiennent ces efforts pour un avenir meilleur pour tous.
Pashinian pour la paix, la diaspora cherche la vengeance
Haut-Karabakh. Pachinian appelle à renoncer aux frontières de l’“Arménie historique”
Sept mois après la perte du Haut-Karabakh, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a déclaré que le pays devait cesser de croire aux illusions d’une “Arménie historique” et se concentrer sur l’“Arménie réelle”, dont le territoire serait amputé officiellement. Discours inaudible pour la presse en Arménie, qui accuse le chef de l’État d’agir dans les intérêts de l’Azerbaïdjan.
“Nous devrions nous concentrer sur les intérêts de l’Arménie réelle tout en fixant l’impossibilité de revenir à la logique de l’Arménie historique à l’avenir”, a déclaré le 10 avril le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, dans son intervention devant le Parlement, lors des discussions autour du rapport sur la mise en œuvre du programme quinquennal du gouvernement (2021-2026), rapporte le site arménien News Armenia.
Pour Pachinian, avant la deuxième guerre du Haut-Karabakh, en 2020, au terme de laquelle les Arméniens ont perdu les deux tiers du Karabakh au profit de l’Azerbaïdjan, “il existait en Arménie un consensus sociopolitique selon lequel l’Arménie historique et l’Arménie réelle pouvaient se renforcer mutuellement”, cite News Armenia.
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