Sans manquer de cynisme les officines arméniennes d’Europe et d’Amérique se sont lancées cette semaine dans une virulente capagne négationniste en commémorant l’anniversaire des "pogroms de Soumgaït" les Azéris du monde entier se souviennent du génocide perpetré par les Arméniens au Haut-Karabagh.
Le premier ministre turc Recept Tayyip Erdogan a marqué le 16e anniversaire du massacre de Khodjalou, début de la purification éthnique, de la déportation et des massacres de la totalité de la population azérie du Haut-Karabagh (http://raufray.wordpress.com/2007/1...).
Cette localité du Karabagh située à une quinzaine de km au nord de Stépanakert où des milliers de civils azéris avaient été massacrés par les Arméniens en 1992, lors de l’invasion du Haut-Karabagh par les forces arméniennes soutenues par des troupes russes.
La propagande arménienne, relayée par les officines nationalistes et propagée par la FRA-Dashnaktsoutioun (extrême droite arménienne) a toujours mis en avant les pogroms de Soumgaït qui ont fait une trentaine de mort et a toujours fait preuve d’une amnésie sans précédent sur la disparition de la totalité de la population azérie du Haut-Karabagh, sous contrôle militaire arménien depuis l’invasion en 1992 (http://f--a.stumbleupon.com/tag/arm...).
La propagande arménienne va jusqu’à qualifier les événements de Soumgaït comme un génocide [1]. Ceci dans le but de contrer la reconnaissance internationale du génocide perpétré par l’Arménie au Haut-Karabagh et de poser les Arméniens en victimes de même que les mêmes officines nient les massacres organisés de la population musulmane d’Anatolie entre 1914 et 1922 par les milices arméniennes.
Concernant Khodjalou, les nationalistes arméniens n’ont eu cesse d’opposer les victimes Azéries à leurs bourreaux arméniens poussant le vice jusqu’à affirmer que les Azéris avaient été massacrés par... les Azéris eux même. Une sorte de suicide collectif selon eux.
Alors qu’officiellement, durant l’invasion, un corridor avait été soit disant ouvert par les forces arméniennes pour permettre aux civils Azéris de s’échapper, les réfugiés qui fuyaient les zones de combat via ce corridor sont systématiquement tombés dans des embuscades tendues par les soldats arméniens (http://www.khojaly.org.az/photos.html).
Des "explications" qui ont toujours été réfutées par la communauté internationale qui a condamné l’Arménie à plusieurs reprises pour l’invasion du Karabagh et pour les massacrees perpetrés contre les Azéris dans les territoires occupés illégalement.
Des survivants Azéris ont par la suite témoigné que juste avant l’invasion de Kodjaly par les troupes arméniennes des signes distinctifs avaient été peints sur les portes des maisons habitées par des familles azéries afin de marquer les cibles pour les militaires arméniens en approche.
Lors d’une réunion du parti Justice et Développement (AKP) au pouvoir à Ankara le 26 février, M. Erdogan a « condamné la nation qui a commis une telle atrocité », en référence au millier d’Azéris qui ont été méticuleusement massacrés à Khodjalou le 25 février 1992.
M. Erdogan en a profité pour appeler l’Arménie à mettre fin à l’occupation de la région du Haut Karabagh, reconnue internationalement comme un territoire azéri, ajoutant : « Quand ils expriment certaines revendications à l’adresse de la Turquie, ils devraient garder à l’esprit que les massacres ne conduisent nulle part ».
M. Erdogan a par ailleurs invité les ultra-nationalistes arméniens qui « ont disséminé des mensonges sur l’opinion publique mondiale » à « se regarder dans le miroir ». « S’il y a eu génocide, c’est vous qui l’avez perpétré dans sa forme la plus violente » a déclaré M. Erdogan à l’adresse des ultra-nationalistes Arméniens.
Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre et la déportation de la totalité de la population azérie de la région et dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azérbaïdjanais vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maison laissées à l’abandon (quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes) ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [2]
A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres et nie le Génocide Azéri.
Massacres des Azéris par l’armée arménienne
L’Arménie nie la mise à mort systématique de plusieurs dizaines de milliers et la déportation d’environ un million d’Azéris et profite de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.
Voir également :
Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
Génocide Azéri, liens sur le génocide azéri