Dans les écoles d’Etat à Buenos Aires, l’histoire des événements de 1915 est devenu un sujet obligatoire selon Khachik Ter-Gukasian, professeur de relations internationales à l’université San Andreas de Buenos Aires, d’origine arménienne.

Mais pas TOUTE l’histoire !

Ter-Gukasian a précisé que le comité Hay [1] Tad d’Argentine, organisation de lobbying arménienne, a préparé un "manuel" et tenu des "conférences" à cette occasion pour des instituteurs.

« Les Arméniens d’Argentine (...) ont commencé à intégrer les sociétés. Nous sommes devenus des parties de ces pays (...) C’est un façon d’être et la communauté arménienne de France nous donne le meilleur exemple » a-t-il dit.

Une forte communauté arménienne vit en Argentine et les organisations nationalistes arméniennes y sont bien implantées au sein des structures associatives dont elles en contrôlent la partie dite "militante".

Fait regretable dans cette modification des programmes scolaires : il n’est nulle part mention des victimes turques des affrontement inter-éthniques entre Turcs et Arméniens survenus en Anatolie entre 1914 et 1922. Pourtant leur nombre est évalué par les historiens à plus de 500.000, ne s’agissant là que de ceux qui ont pu être formellement identifiés. Les anonymes resteront donc... anonymes et abonnés aux oubliettes de la mémoire collective&sélective argentine et arménienne.