Trois soldats tués dans l’attaque d’un convoi militaire attribuée au PKK

Trois soldats turcs ont été tués et un autre blessé mardi matin lorsqu’une mine télécommandée a explosé au passage de leur convoi dans la province de Sirnak, frontalière avec la Syrie et l’Irak, a indiqué une source de sécurité de la région à l’AFP.
Avec ce nouvel attentat du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), au moins 20 membres des forces de l’ordre ont été tués depuis la fin de la trêve il y a deux semaines entre les séparatistes kurdes et le pouvoir central d’Ankara.
Mardi matin, deux soldats ont été tués au moment de l’attaque et un troisième est mort de ses blessures à l’hôpital, selon la même source basée à Diyarbakir.
Des heurts ont éclaté entre les soldats et les terroristes après l’explosion de la mine survenue dans la localité d’Araköy, a-t-elle précisé.
Deux soldats avaient été tués et 31 blessés dans une attaque suicide dimanche au tracteur piégé contre une caserne de gendarmerie de l’est du pays.
Par ailleurs, une explosion à l’origine encore indéterminée a endommagé dans la nuit de lundi à mardi un gazoduc entre l’Azerbaïdjan et l’est de la Turquie, a annoncé le gouverneur local. L’acheminement de gaz a été suspendu. "Un incendie s’est déclaré sur le gazoduc entre Bakou et Erzurum", a indiqué Günay Özdemir, gouverneur de la province de Kars.
Des actes de sabotage de ce type se multiplient depuis la reprise des violences entre le PKK et les forces de l’ordre, qui ont mis fin à une accalmie de trois ans.
Une explosion d’origine criminelle avait endommagé la semaine dernière un autre gazoduc reliant l’Iran à la Turquie dans la province frontalière d’Agri, les autorités turques pointant du doigt les terroristes du PKK.
De son côté, l’armée d’Ankara affirme avoir tué plus de 260 combattants dans des bombardements quotidiens contre les bases du PKK du nord de l’Irak.
Source : avec AFP