Strasbourg : Commémoration du 20éme anniversaire des massacres de Khodjali
Ce samedi 25 février, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en plein centre vile de Strasbourg la veille de la date anniversaire pour commémorer la 20éme année des massacres de Khodjali perpètres par l’armée arménienne.
Vingt années se sont écoulées, la communauté internationale condamne fermement ce crime contre l’humanité mais aucune action concrète n’a été entreprise pour amener les criminels arméniens devant la justice pour répondre de l’horrible génocide envers la population civile de Khodjaly. L’agression de l’Arménie à l’encontre de l’Azerbaïdjan et l’occupation militaire subie par cette dernière bénéficient encore d’une certaine impunité dont les organisations nationalistes arméniennes profitent pour mener une virulente campagne négationniste. Près d’un million de personnes ont été expulsées de leurs territoires et sont obligées de vivre dans des camps de fortune.
Un lâcher de ballon aux couleurs du drapeau national ont été faites pour représenté tout les morts pendant cette tragédie.
"Justice Pour Khodjali" !
Dans la nuit du 25 au 26 février 1992 un des crimes les plus sanglants et atroces contre le peuple Azerbaïdjanais - le massacre des centaines d’habitants innocents de la ville azerbaïdjanaise de Khodjali dans la région de Haut Karabakh - a été perpétrée par des troupes arméniennes. L’occupation de Khodjali a été réalisée avec une cruauté sans précédente contre la population civile. La barbarie déployée dans les massacres de la ville a été à tel point qu’en quelques heures les troupes arméniennes ont tué 613 personnes innocentes et sans armes, parmi eux 106 femmes, 83 enfants. Mais, le gouvernement de l’époque pour ne pas choquer une population abattue par les nouvelles avait minoré le nombre de tués, en fait les chiffres les plus réalistes parlent de 1300 tués. Ce qui correspond au nombre très peu de personnes qui avaient pu échapper au massacre d’une ville de 2500 personnes.
Les enfants tués ou rendus invalides avaient entre 2 et 15 ans, 56 personnes ont été tuées avec une cruauté particulière. Près de 500 personnes, y compris des enfants, sont devenues invalides. 1275 personnes ont été prises en otage, plus tard la majorité des prisonniers a été libérée, mais les sorts de 150 d’entre eux sont toujours inconnus. Les positions des cadavres indiquent que les habitants ont été tués impitoyablement, certains ont été fusillés séparément, les autres ont été assassinés avec toute la famille. Les corps ont des traces de tortures, certaines têtes sont scalpées, les cadavres sont profanés. Puis Khodjali a été pillé et brûlé. L’organisation " Human Rights Watch " décrit les événements à Khodjali comme " le plus grand massacre du conflit ". Memorial, centre des droits de l’homme établi à Moscou, a déclaré dans son rapport que l’exécution massive de civils à Khodjali ne pouvait en aucun cas être justifiée et que les actes de militants arméniens étaient une grave violation d’un grand nombre de conventions internationales fondamentales des droits de l’homme.
Cette tragédie a été suivie par l’expulsion des Azerbaïdjanais de leurs territoires historiques. Vingt ans après, la communauté internationale n’a toujours pas condamné cet horrible génocide envers la population pacifique de KHODJALI, ni l’agression de l’Arménie à l’encontre de l’Azerbaïdjan. La justice n’est toujours pas rendue. En résultat de la purification ethnique au Karabakh et dans d’autres territoires occupés par des Arméniens, près d’un million de personnes ont été expulsées de leurs maisons et sont obligées de vivre dans des camps de tentes et des wagons de chemin de fer.
La tragédie en question, méconnue, est un crime contre l’humanité et pour ne plus jamais vivre de telles tragédies, les citoyens français épris de justicedemandent "Justice Pour Khodjali !"
Voir également :
Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
Nettoyage ethnique, liens sur les purifications ethniques des Azéris (1991-1994 et 1918-1920) par les Arméniens