Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déploré le fait de ne pas être soutenu par les Européens dans sa lutte contre la rébellion kurde du PKK.
Dénonçant l’inaction des pays de l’Union Européenne, bien que l’organisation soit considerée comme terroriste, il a constaté :
"Jusqu’à présent, aucun pays européen n’a extradé des dirigeants du PKK vers la Turquie".

La Turquie menace d’intervenir militairement dans le nord de l’Irak pour en déloger les rebelles, opération souhaitée par une grande partie de l’opinion turque, comme l’illustre la manifestation hostile au PKK rassemblant des milliers de personnes à Sirnak, ville proche de la frontière irakienne.

Recep Tayyip Erdogan se rendra le 5 novembre à Washington et la réponse de la Maison Blanche aux attentes turques s’annonce déterminante.