Ses auteurs ont reconnu avoir agi à des fins de propagande de guerre
L’historien britannique Arnold Toynbee, l’auteur du "Livre Bleu", présenté comme une preuve des allégations arméniennes de "génocide", a confessé dans ses mémoires qu’il n’aurait pas écrits ce livre s’il avait su qu’il était préparé à des fins de propagande.
Dès , fut constitué à Londres, sous la direction d’un certain Mosterman, un organisme de publications officielles, contrôlé par le Foreign Office, où travailla Arnold Toynbee, futur grand historien, alors tout jeune. Ce bureau, en liaison avec le "Commitee for Armenian Relief", officine de propagande arménienne dirigée par Lord Bryce, publia en le Livre Bleu, récit de prétendus témoignages concernant les traitements des Arméniens sous l’Empire ottoman. Ce document constitue l’une des pièces maîtresses de la propagande arménienne. Il s’avère que celle-ci a été produite à des fins de propagande de guerre : leurs auteurs l’ont eux-mêmes reconnu !
Ainsi, Arnold Toynbee, dans son ouvrage postérieur intitulé The Western question in Greece and Turkey, reconnaît, page 72, que le Livre Bleu a été "un ouvrage de propagande de guerre" !
Les historiens français confirment : "Repérer dans la multitude des écrits consacrés de part et d’autre à la question des inexactitudes, des affirmations contestables, voire des falsifications, ne présente guère de difficultés. En particulier, il semble établi aujourd’hui que quelques-unes des pièces essentielles versées au dossier par l’accusation-par exemple, le Livre Bleu préparé pour le compte du gouvernement britannique par Bryce et Toynbee ou les Mémoires de Na’îm Bey publié par les soins d’Aram Andonian-ne puissent d’aucune façon être considérées comme des documents irrécusables. Toynbee lui-même n’a-t-il avoué que son Livre bleu avait été "publié et diffusé en tant que propagande de guerre" ?"
Source : Histoire de l’Empire ottoman, sous la direction de Robert Mantran, Fayard, Paris, page 624.
Dans ses "Souvenirs" ("Recollections"), écrits en et traduits en turc, Toynbee, qui est mort en , avoua : "Les Arméniens courraient après leurs idéaux politiques depuis la guerre russo-turque de -. Ils espéraient pouvoir établir un État comme les Grecs.
Les intentions politiques des Grecs et des Arméniens n’avaient aucune légitimité, car ces deux groupes étaient des minorités. Ils avaient pour objectif de diviser l’empire. Les Turcs découvrirent que les Arméniens locaux pouvaient travailler comme une ’cinquième colonne’ pour les Russes. En conséquence, les Turcs décidèrent d’éloigner les Arméniens de la zone de guerre. Cette mesure peut être considérée comme une mesure sécuritaire. D’autres gouvernements prirent des décisions similaires dans des circonstances analogues. Par exemple, quand les Japonais attaquèrent les États-Unis à Pearl Harbor, les États-Unis forcèrent leurs citoyens d’origine japonaise à émigrer."