L’affaire de Mme Sirma Oran Martz, ancienne candidate aux législatives pour la mairie de Villeurbanne, n’aura pas défrayé la chronique, mais restera dans les annales de l’Histoire comme étant une victoire de la démocratie, dans notre pays, héritière des courants de pensées progressistes et humanistes. Mme Martz, a engagée cette action en justice à la suite de propos insultants et haineux publiés dans le magazine France-Arménie dirigé par M. Laurent Leylekian, l’une des figures emblèmatique de la diaspora arménienne en France. Un procès qui aura fait polémique, puisque les témoins de la défense étaient Mme Tchiboian, activiste arménienne, ainsi que M. Yves Ternon "historien", venu défendre le prévenu et diluer la bassesse et la haine des propos de M. Leylekian. M. Ternon a exposé sa version des évènements de 1915, tout en oubliant de préciser qu’il est médecin de profession,et n’a aucune compétence linguistique, ni en arménien, ni en turc ottoman, ni même en russe. Face à lui l’historien Maxime Gauin, chercheur émérite, qui depuis des années effectue des recherches dans les archives ottomanes, russes et françaises, a fait part de son expertise sur ces évènements basée sur les archives de l’époque. Ce procès fait figure de jurisprudence puisqu‘en ce qui concerne les évènements de 1915 aucun tribunal n’est habilité à pouvoir prendre de décisions en la matière, puisqu’il faudrait une décision de justice d’un tribunal pénal habilité tel que le tribunal de Nüremberg.
Faute d’éléments viables, et une défense basée sur des fantasmes, avec l’assurance d’être soutenue par des noms qui ont plus de paraître que de connaissances, M. Leylekian a tenté un coup de poker en jouant sur les sentiments, quitte à mentir. De la même manière que la loi de madame Boyer a été bloquée par le Conseil Constitutionnel l’année dernière, ce qui les oblige à user de la violence et du mépris pour se faire entendre. Mais les échecs nécessitent de la connaissance, de l’intelligence, et seule la vérité triomphe. Sa haine lui aura coûté 4000 euros pour le préjudice morale qu’il a causé à Mme Martz, 2700 euros de frais de plaidoiries ainsi que 2100 euros d’amendes pénale avec sursis.Que ces procès servent de leçon à tous ceux qui déversent leur haine de l’Humain, en oubliant que nous sommes les dignes héritiers de Voltaire. Echec et mat.
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crédit photo : Radikal