samedi 1er avril 2023
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Turcophobie & Propagande arménienne

Le Professeur australien Jeremy Salt met à jour un autre mensonge dans les allégations arméniennes

Publié le | par Turquie News | Nombre de visite 6133
Le Professeur australien Jeremy Salt met à jour un autre mensonge dans les allégations arméniennes

Cette photographie qui provient de la collection Lazar Mkhitarian, sert de référence importante dans les thèses arméniennes. Sauf que, le Professeur Salt est arrivé à la conclusion que cette image a été constituée à l’aide de différentes photos.

voir au bas l’image sur l’article original de Habertürk

Le Professeur d’histoire de l’Université Bilkent, Jeremy Salt, a démontré que cette photographie, affichée au "Musée du génocide" à Erevan et représentant "un employé officiel turc" en train de se moquer des enfants, en leur montrant du pain, n’était en réalité que du photomontage.

L’historien australien, Jeremy Salt, qui enseigne l’histoire à l’Université Bilkent, dans la section des sciences politiques, connu pour ses travaux sur les Arméniens ottomans, en lisant un jour un ouvrage publié par l’Université d’Oxford, est tombé sur une photo qui a attiré son attention. Sous cette image exposée au "Musée du génocide" à Erevan et appartenant à la collection Lazar Mkhitarian, est écrit "un employé officiel turc" en train de narguer des enfants en tenant dans sa main du pain."

Il l’a remarqué en lisant

Cette photo qui représente un symbole dans les thèses arméniennes s’affiche lorsque l’on tape ’starving armenian’ (des Arméniens mourant de faim) sur le moteur de recherches "Google". Cette image se trouve également dans l’ouvrage de Donald Bloxham qui avait fait grand bruit au moment de sa sortie en 2005, intitulé " The Great Game of Genocide. Imperialism, Nationalism and the Destruction of the Ottoman Armenians" (Le Grand Jeu du génocide, le nationalisme et la destruction des Arméniens de l’Empire ottoman). De toute manière, le subterfuge a été déjoué à partir du moment où le Professeur Salt a commencé à étudier le livre.

Dans une interview accordée à HABERTÜRK, le Professeur Salt a commencé par dire qu’il s’est rendu compte de cette supercherie en lisant le livre de Donald Bloxham "Le Grand Jeu du Génocide", en 2008. L’élément le plus frappant de cet ouvrage a-t-il dit, est son caractère unilatéral, et il a poursuivi son discours ainsi :

Il a été écrit de manière unilatérale

Les allégations de génocide étaient abordées unilatéralement. Par contre, ce qui m’avait le plus attiré l’attention plus que l’explication en elle même, était le fait que cette photo de série était imprimée sur du papier glacé. Tout particulièrement cette image...

Sur cette photo, on y voyait un homme vêtu d’une veste et portant une cravate, entouré d’enfants en haillons. L’homme tenait du pain dans sa main et des enfants qui l’entouraient, réclamaient ce pain. Quelle que soit l’angle sous lequel on regarde cette scène, elle inspire la compassion. Et c’est à cet instant précis que le Professeur s’est arrêté et à poursuivi son explication en prononçant un grand MAIS :

Il y a des erreurs de logique

Dans l’appendice qui accompagnait la photo, il était indiqué que celui qui se moquait des enfants était un employé officiel turc. Si cette photo avait réellement été prise comme c’est allégué, au moment de la Première Guerre mondiale, il aurait fallu que cette personne soit un fonctionnaire ottoman. Et pas un employé officiel turc. L’homme de la photo portait une veste et une cravate. Or, n’aurait-il pas fallu qu’il porte une chemise boutonnée jusqu’au cou, sans col, et un fez ?
A mesure qu’il examinait la photo, le Professeur Salt a fait savoir que ses doutes ne cessaient de croître :

L’analyse est devenue définitive : un faux

En regardant la photo de près, un trait qui traverse tout le long de la veste de l’homme a attiré mon attention. En essayant de capturer la lumière après avoir incliné la photo, j’ai remarqué un trait en forme d’anicroche, non droite entre la partie gauche et la partie droite de l’homme. L’un des côtés de la veste était plus foncé que l’autre. Ensuite, j’ai examiné les parties restantes de la photo. Le mur qui se trouve derrière la tête de l’homme laissait subitement la place à un vide blanc. En examinant attentivement, j’ai remarqué que l’un des enfants qui était allongé parterre avait une main rabougrie et l’autre vigoureuse Lorsque ses doutes s’intensifièrent le Professeur Salt avait décidé de montrer la photo à un spécialiste à Ankara. La conclusion qui en était ressortie lui donnait raison. Après une analyse qui dura dix minutes, les pixels avaient été grossis 2400 fois.

Oui, la photo était truquée. Les spécialistes qui ont étudié la photo réussirent à établir d’une manière formelle que la photo était le fruit d’un assemblage de morceaux provenant de divers endroits. La scène sur la photo était entièrement le travail d’une compilation. L’un des enfants qui était assis, adoptait une posture qui le faisait tenir quelque chose dans sa main. Or, il s’est avéré qu’il ne tenait rien en main.
Force est de constater que le faussaire, faute d’avoir pris ses précautions, il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour couper les bords des doigts de l’enfant de la photo.

L’Université d’Oxford se défile dans sa réponse

Le Professeur Salt poursuivait son combat. Cette fois-ci son interlocuteur n’était autre que les éditions de l’Université d’Oxford. La réponse qu’il avait reçue à la lettre qu’il avait envoyée à l’Université d’Oxford était une véritable fuite en avant, selon lui.

Christopher Wheeler, l’éditeur en histoire des éditions de l’Université d’Oxford a fait savoir que cette photographie avait été empruntée à l’ouvrage de deux auteurs français, Gérard Chaliand et Yves Ternon, édité en 1980 et intitulé "Le Génocide des Arméniens". Mais cette situation ne changeait en rien le caractère falsifié de la photo publiée dans l’ouvrage en question, même si c’était lui qui l’avait publiée. Alors qu’Oxford n’imprimerait aucune photo si elle n’était pas sûre de sa source.

Mais maintenant ils étaient pris au piège. L’Université pour ne pas porter préjudice à son prestige essayait dorénavant de limiter les dégâts dans ce scandale dans lequel elle était embourbée. Sauf qu’il y avait au beau milieu une grande imposture. Alors que moi, à aucun moment je n’ai vu la partie turque s’être rendue coupable de la moindre tricherie.

Une imposture qui donne la nausée

Comment se fait-il que les éditions de l’Université d’Oxford n’étaient pas en mesure de voir ce que moi j’avais pu constater, alors qu’il suffisait juste de quelques minutes d’attention pour se rendre compte que cette photo était falsifiée ? N’ont-ils pas eu le moindre petit doute ? a-t-il demandé et a répondu à sa propre question. Il y avait forcément quelqu’un qui se doutait. Soit, malgré cela comment se fait-il que la photographie a été imprimée ? Parce que les allégations arméniennes ont franchi le cap de l’histoire pour se muer en théologie, elles sont devenues taboues.

Lorsque l’histoire a été sacralisée, la vérité connue, est-il besoin de poser des questions ? Evidemment non. Ainsi, les éditeurs ont pensé de la manière suivante : " bien entendu, l’employé officiel turc va narguer les enfants arméniens, pourquoi dans ces conditions ne pas l’imprimer ? C’est une imposture des plus nauséabondes qui est apparue, mais, malheureusement ce n’est pas la seule."

N’ayant pas eu les réponses satisfaisantes à ses questions, le Professeur Salt a décidé de saisir un organisme civil de la société anglaise, en faisant appel à la Fédération des associations turques d’Angleterre. Le coordinateur général de cette Fédération et Président du Comité de lutte contre les allégations infondées, Servet Hassan, a adressé une lettre de protestation à l’éditeur en histoire des éditions de l’Université d’Oxford. Hassan a relaté à HABERTÜRK ces échanges de mails captivants. Nous avons reçu la réponse à notre courrier, le 2 novembre 2009. Reconnaissant leur erreur, ils ont admis que cette photo truquée était le fruit d’un photomontage réalisé à l’aide de différents morceaux.

Mais pour aussi concrétiser la clôture du sujet, ils nous ont assuré qu’ils avaient procédé à la destruction de tout leur stock de l’ouvrage en question. Mais c’était insuffisant. Car le livre avait été distribué pour commencer à toutes les bibliothèques du pays et à de nombreux autres pays. Il aurait fallu également rassembler tous ces livres."

Source : Habertürk

©Traduction du turc : Egeli Iskender pour Turquie News




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