(Turquie News) Après quatre ans comme représentant national à Ankara, l’ambassadeur Avivi quittera la Turquie cette semaine pour commencer un nouveau travail au sein du Ministère des Affaires Etrangères israélien.
« Je n’ai pas eu de début facile » a dit M.Avivi dans une interview d’adieu au Turkish Daily News. Trois événements ont coïncidé avec son arrivée en Turquie : les explosions dans deux synagogues d’Istanbul laissant 20 mort et 303 blessés, le soulèvement palestinien connu comme la seconde intifada et l’arrivée de l’AKP au gouvernement.
Revenant sur l’affaire de l’ADL M.Avivi s’est dit choqué par le changement dans la position d’Abraham Foxman, le directeur national de la ligue Anti-diffamation (ADL). Suite à son opposition à la résolution anti-turque présentée au Congrès sous la pression des nationalistes arméniens, l’ADL est devenue la cible des entreprises de lobbbying arméniennes des USA.
Quand le journaliste turc lui rappelle que malgré une lettre d’excuse envoyée par Foxman au Premier ministre Turc, l’organisation ADL n’a pas changé complètement sa décision l’ambassadeur répond : « Il est plus ou moins impossible de convaincre d’un changement de 180 degrés deux fois en une semaine. Mais l’impression que nous avons obtenu de différentes organisations Juives à Washington est que, on ne voit pas l’approche de l’ADL comme une approche juste ».
A la question de savoir si d’autres organisations Juives pourraient céder au chantage des nationalistes arméniens l’ambassadeur répond « j’ai été aussi effrayé de l’effet du renversement » ajoutant « Mais après avoir eu des pourparlers à tous les niveaux mon sentiment personnel est qu’il n’y aura pas de renversement de plus. »
A la crainte de voir, sous couvert de compassion à la souffrance des Arméniens, le négationnisme arménien s’mparer des Juifs l’ambassadeur répond : « Nous ne pouvons pas bien sûr ignorer les tragédies. Beaucoup de gens voient ce qui est arrivé pendant les évènements de 1915 comme une tragédie. Mais il y a une grande différence à l’accepter comme un génocide » a-t-il dit. Selon Avivi le génocide est une décision par un gouvernement pour détruire les gens et « jamais quiconque à prouvé que c’était la situation en 1915 ».