Les pressions du lobby arménien sur les élus britanniques augmentent. Le 10 juillet, la députée Glenda Jackson a apposé sa signature au bas du "Early Day Motion 357" visant à instaurer une Histoire Officielle pro-arménienne en Grande-Bretagne. La motion stipule que la Grande-Bretagne reconnaît « l’existence du génocide dont nos parents, grands-parents et autres proches ont été les victimes durant les années 1915-1923 », occultant ainsi les massacres de Turcs perpetrés par les Arméniens en Anatolie entre 1914 et 1922. Cette proposition risque d’ouvrir la voie à une dérive judiciaire à deux vitesses en fonction de l’appartenance éthnique des citoyens. La Grande Bretagne peut donc s’attendre, comme c’est le cas actuellement en France, à de vastes campagnes de propagande anti-turque lancées par les nationalistes arméniens et visant à instaurer des délits d’opinions pour toute personnes qui contredirait les positions des nationalistes arméniens.
Le groupe parlementaire arméno-britannique précise qu’« elle est la 150e membre de la Chambre des Communes à avoir signé ce texte » clairement insultant pour la mémoire du peuple turc. Le texte a été introduit au Parlement britannique par le député Bob Spink, proche des milieux nationalistes arméniens de GB et qui se poste en véritable porte parole des revendications des lobbyistes arméniens auprès des autres parlementaires.