Tentative de lynchage d’une jeune femme azerbaïdjanaise au sein de l’Assemblée nationale (partie 3/3)

Nous connaissons désormais l’histoire, le 26 février 2013 une cinquantaine d’ultranationalistes pro arméniens, introduits à l’Assemblée nationale par le député de la Loire François Rochebloine connu pour être proche des milieux arméniens et soutenir l’occupation de la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh par les Arméniens, ont violemment agressé deux jeunes personnes d’origine azerbaïdjanaise dont une femme.
Cette attaque, qui a confiné au lynchage, s’est produite en raison du rappel que les deux jeunes gens ont fait des événements de Khodjaly survenus en Azerbaïdjan le 26 février 1992 où 613 civils ont été massacrés en une nuit par les forces arméniennes et russes et dont c’était le triste anniversaire ce jour.
L’Ambassade d’Arménie a tenu à apporter un témoignage sur cette agression qui s’est déroulée en plein cœur du symbole de la République.
Néanmoins, loin de condamner les agresseurs des deux jeunes d’origine azerbaïdjanaise, les officiels arméniens ont stigmatisé les victimes coupables à leurs yeux de "provocations" parlant même de coup monté.
L’Ambassade d’Arménie justifiant le lynchage et soutenant les militants lyncheurs pro arméniens est une situation triste et grave.
Qu’elle use de mensonges en affirmant que ce sont les deux personnes d’origine azerbaïdjanaise qui ont agressé les militants pro arméniens est un manque de probité.
Qu’elle interprète ces faits de manière paranoïaque - "au regard de ces éléments, il s’agit clairement d’un acte de provocation prémédité et orchestré par la partie azerbaïdjanaise etc" - montre sa conception déformée et des Azerbaïdjanais.
Qu’elle ne rende pas compte, dans son exposé, de l’agression commise par les militants lyncheurs pro arméniens qui ont frappé, à plusieurs dizaines, deux personnes, dont une femme, montre un esprit propagandiste dénué de justice et de vérité.
Mensonges, paranoïa, xénophobie, justification d’un lynchage, voilà le positionnement des officiels arméniens.
Que ces officiels et militants pro arméniens se réclament des "droits de l’homme" et de l’"humanisme" montre l’aspect superficiel de cette posture.
Par ailleurs, ce lynchage est révélateur de l’état d’esprit extrémiste, xénophobe des activistes pro arméniens.
Qu’il se soit déroulé dans le lieu parmi tous symboliques qu’est l’Assemblée nationale, garante de la Justice, montre que cet extrémisme arménien a pénétré au cœur de la République.
Ceux, comme le député François Rochebloine qui ont ouvert les portes les plus sacrées de la République, nourrissant la haine et le communautarisme dans notre pays, doivent rendre des comptes, sinon devant la loi, du moins dans les urnes.
Sommaire :
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