Quand les Arméniens rendent hommage à des terroristes…
ou comment Armenews.com fait l’apologie du terrorisme par son hommage publié ce jour sur son site...
« combattants martyrs »
C’est ainsi que sont nommés en Arménie les terroristes de l’ASALA « Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie ».
Organisation terroriste issue de la diaspora arménienne fondée en à Beyrouth, l’ASALA est responsable de pas moins de 84 attentats, dont 57 sur le sol français.
Ces « combattants martyrs » de l’ASALA ont sur les mains le sang de pas moins de 46 personnes. Leur seule motivation : la haine des Turcs. Une haine si féroce, si maladive qu’elle rend aveugle : tous ceux qui sont amis des Turcs sont leurs ennemis, qu’ils soient ou non Turcs. Il suffit qu’ils ne soient pas de leur avis, ou de leur côté… C’est ainsi que parmi leurs cibles figurera l’historien américain Stanford Jay Shaw dont le domicile a été plastiqué en pleine nuit en : la thèse développée par l’historien quant au soi-disant « génocide » arménien ne leur ayant pas plu… Fort heureusement, cet attentat-là n’occasionnera pas de victime, tout comme d’autres de leurs tentatives ont pu être déjouées.
On ne peut pas en dire autant de leurs attentats à travers le monde : leurs cibles visent surtout les diplomates turcs. Rien qu’en France, ce sont 57 actes terroristes qui sont répertoriés.
L’assassinat de l’Ambassadeur de Turquie, Ismail Erez, et de son chauffeur, en plein cœur de Paris en , ou encore la prise d’assaut du Consulat de Turquie , pendant laquelle 56 personnes, dont 8 femmes et un enfant de 3 ans, sont retenus durant plus de 15 heures en sont les illustrations. Au cours de l’assaut, le consul Kaya Inal est blessé et l’un des gardes, Cemal Özen, reçoit une balle tirée à bout portant, il succombe à ses blessures sur place.
En , l’ASALA est responsable de l’explosion d’une bombe dans un pub du quartier de Saint Germain-des-Près blessant deux étudiantes espagnoles. Ainsi qu’une autre bombe qui saute, la même semaine, sur la place Saint-Michel.
Enfin le , l’explosion d’une bombe que l’ASALA avait placée dans un bagage transporté jusqu’aux guichets d’enregistrement de la compagnie aérienne Turkish Airlines, à l’aéroport d’Orly, a causé la mort de 8 civils et en a blessé 56 autres.
Entrainés avec des groupes palestiniens tels que l’OLP, puis les FPLP et FDPLP, collaborant ouvertement avec le PKK, les « militants » de l’ASALA sont nommés « combattants martyrs »… !
Un combattant ne tire pas sur des civils, mais sur d’autres combattants. Pour parler de combattants, sans qu’il y ait d’équivoque, il faut que les deux qui s’affrontent soient armés. Or, dans chacun de leur acte, les cibles de ces terroristes n’étaient ni armées, ni ne s’inscrivaient dans un « combat » armé. Placer des bombes, s’en prendre aveuglément et sauvagement à des personnes désarmées ne fait pas un combattant, mais un barbare assoiffé de sang, un terroriste.
Et on les commémore « volontairement » le 7 aout, date expressément « choisie » en rappel à leur « opération Garine » : l’attentat commis à Ankara le , causant la mort de 11 personnes, et en blessant 63. Et c’est bien un des terroristes de l’ASALA qui est mis en avant : Vazken Sislian– « connu notamment pour sa participation à l’opération Van contre le consulat de Turquie à Paris en » lors de cet hommage à d’autres terroristes.
C’est dire l’état d’esprit totalement maladif de ces extrémistes fanatiques. Et pour couronner le tout, Armenews.com termine son article (lire ici) en avouant expressément les crimes de l’ASALA qu’il met lui-même à l’honneur et dont le site se vante : « L’Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie a réalisé des centaines d’attentats entre et en grande partie contre les intérêts et les diplomates de la Turquie. »
Si encore cet hommage était resté cantonné en Arménie… chacun fait ce qu’il veut sur son propre sol, mais il est importé en France même, sur un site, hébergé en France, tenu en Français, à destination de la diaspora arménienne de France…
France qui a eu à souffrir des actes terroristes de cette organisation…
En France même où « l’apologie du terrorisme » est pénalement sanctionnée de 5 ans de prison, et 75 000 € d’amende peines majorées si le délit est opéré sur internet (7 ans de prison et 100.000€ d’amende).