Nous vous proposons de découvrir cette dépêche de l’AFP dans laquelle les députés écologistes affirment leur opposition à la proposition de loi de censure arménienne. Les députés déclarent qu’ils n’ont pas participé au vote à l’Assemblée Nationale et qu’ils ne participeront pas au vote au Sénat.

Il faut bien noter que, tout comme la loi du 29 janvier 2001 reconnaissant "publiquement le génocide arménien", la loi de censure de jeudi dernier à l’Assemblée Nationale est passé grace à la présence d’une poignée de députés (50 sur plus de 500) voués à la cause nationaliste arménienne. Seuls 6 députés ont osé braver les pressions et l’ingérence des officine arméniennes en votant contre le texte liberticide auquel la vaste majorité des historiens français se sont vivement opposés également.

Les députés écologistes continuent en déclarant qu’ils ne participeront pas au vote au Sénat non plus. Une manière d’échapper à leur responsabilités lorsque l’on n’a pas le courage de froisser le puissant lobby arménien de France.


Les députés écologistes n’ont pas participé au vote sur la proposition de loi réprimant la négation des génocides et les sénateurs radicaux de gauche ne voteront pas ce texte lorsqu’il passera devant la Haute assemblée, a-t-on appris auprès de ces deux mouvements.

Dans un communiqué, Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, a annoncé que les sénateurs de son parti “ne voteront pas la proposition de loi“ car “les radicaux de gauche sont opposés à cette nouvelle loi mémorielle“.

“La France a déjà reconnu le génocide arménien par la loi du 29 janvier 2001, il est donc inutile de légiférer à nouveau sur cette question“ a ajouté M. Baylet.

De son coté, François de Rugy, député EELV, a indiqué à l’AFP que lui et ses deux collègues à l’Assemblée n’avaient pas participé au vote.

“Naturellement nous sommes pour la reconnaissance du génocide arménien, mais nous refusons les lois qui font dire aux tribunaux l’Histoire, quel que soit le sujet“, a-t-il expliqué.

AFP