Haine anti-turque & Terrorisme arménien
Le 28 janvier 1982, le consul de Turquie à Los Angeles, Kemal Arıkan, était assassiné par deux terroristes des "Commandos des justiciers du génocide arménien", branche terroriste de la Fédération révolutionnaire arménienne. L’un des deux criminels, Hampig « Harry » Sassounian, fut arrêté dès 1982, jugé puis condamné, en 1984, à la réclusion criminelle à perpétuité pour assassinat. En 2006 puis en 2010, ses demandes de libération conditionnelle ont été rejetées par le tribunal d’application des peines de Californie, qui a jugé que l’assassin manquait de réels remords et risquait de retomber dans le crime. Pour la troisième fois en sept ans, cette position a été confirmée, par jugement du 3 juillet 2013. (...)
L’assassin Hampig Sassounian a vu sa troisième demande de libération conditionnelle rejetée
Le 28 janvier 1982, le consul de Turquie à Los Angeles, Kemal Arıkan, était assassiné par deux terroristes des Commandos des justiciers du génocide arménien, branche terroriste de la Fédération révolutionnaire arménienne. L’un des deux criminels, Hampig « Harry » Sassounian, fut arrêté dès 1982, jugé puis condamné, en 1984, à la réclusion criminelle à perpétuité pour assassinat. En 2006 puis en 2010, ses demandes de libération conditionnelle ont été rejetées par le tribunal d’application des peines de Californie, qui a jugé que l’assassin manquait de réels remords et risquait de retomber dans le crime. Pour la troisième fois en sept ans, cette position a été confirmée, par jugement du 3 juillet 2013.
Comme en 2010, David Saltzman, avocat de l’ambassade de Turquie à Washington et du Turkish American Legal Defense Fund est allé plaider contre cette libération. Comme en 2010 également, l’Assembly of Turkish American Associations (ATAA) a déposé un mémoire sur Hampig Sassounian, son absence de véritable regrets, et sur le terrorisme arménien en général, insistant notamment sur le soutien sans faille que lui accorde depuis 1982 la FRA (paiement de ses frais de justice, déclarations de soutien le présentant comme un « martyr »).
Voici ce que déclarait, Mesrop Altounian, le 24 avril 2009, à Arnouville, au nom de la branche française de la FRA :
« N’oublions pas qu’à cette époque, et durant les années qui se sont succédées, les medias ne parlaient pas du génocide arménien. Il a fallu attendre la fin des années 70 pour que de tels sujets soient abordés suite aux actions armées menées par de jeunes arméniens contre des représentations turques.
A ce titre n’oublions pas que la cause arménienne a eu beaucoup de combattants et de martyrs qui ont donné de nombreuses victoires à la nation arménienne.
N’oublions pas qu’à ce jour et depuis 1982, un jeune arménien qui avait alors 20 ans est toujours emprisonné aux Etats-Unis pour être accusé d’avoir exécuté un représentant turc à Los Angeles : il s’appelle Hampig SASSOUNIAN. »
Dernièrement, le principal site arménien francophone a qualifié ce terroriste de « combattant de la libération de l’Arménie ».
De tels propos permettent de mieux comprendre l’agression sauvage subie par Mirvari Fatalieya, présidente de la Maison de l’Azerbaïdjan à Paris, et son ami Vugar Huseynov, lynchés en février dernier, à Paris, par des membres de la FRA.
Depuis 1982, les collectes, concerts, articles… en faveur d’Hampig Sassounian ne se comptent plus en Amérique du nord. Or, c’est justement l’ampleur de ce soutien, qui confine souvent à l’hystérie, qui est l’une des principales raisons du maintien en détention de cet assassin. David Saltzman et l’ATAA ont rigoureusement démontré qu’Hampig Sassounian n’est en rien un personnage isolé, et que, s’il risque de recommencer, c’est parce que son geste est la résultante directe de l’idéologie de la FRA, idéologie maintenue intacte jusqu’à nos jours. Des élus de Californie connus pour leur soutien à une politique pénale stricte ont d’ailleurs renoncé à intervenir en faveur du maintien en détention d’Hampig Sassounian, par crainte de représailles électorales. Mais finalement, cette stratégie s’est retournée contre la FRA et contre son terroriste.
Ce troisième refus du tribunal d’application des peines (comme, pour des affaires évidemment moins graves, la condamnation de Laurent Leylekian et celle de Movsès Nissanian) montre l’importance cruciale de la justice et des arguments — précis, documentés — dans la lutte contre le fanatisme turcophobe.