Décidément, les fanatiques arméniens ne ratent pas une occasion pour étaler leur haine des Turcs. Ce comportement purement raciste disséminé au vu et au su de tous s’est largement banalisé en France.
La dernière dégoulinade fielleuse sur fond d’animosité absurde concerne la Saison de la Turquie en France.
En effet, la Turquie est l’invitée de la France durant neuf mois, depuis le 1er juillet 2009 jusqu’au 31 mars 2010. Cet évènement représente l’écho du succès du « Printemps français » organisé dans de nombreuses villes de Turquie en 2006 et qui a donné à la France l’opportunité de redorer son blason terni auprès du peuple turc.
A travers plus de 400 événements culturels, économiques et intellectuels, cette Saison de la Turquie en France devait « permettre de découvrir l’effervescence, la jeunesse et la modernité de la Turquie : pays, trop méconnu en France et souvent réduit à de faux clichés. »
Malheureusement, il est patent que les fanatiques arméniens abusent sans parcimonie de ces clichés souvent ridicules mais tenaces.
Présenté comme "l’un des événements majeurs de la Saison de la Turquie en France" par le Consulat de France à Istanbul, la réplique d’une birème antique, baptisée "Kybele", partie début juin de Foça (Phocée) en Turquie pour retracer le parcours de colons phocéens vers Marseille, est arrivée jeudi 30 juillet dernier dans la cité phocéenne après 1.400 milles nautiques de voyage.
« Cette expédition d’archéologie expérimentale a été initiée par une association turque de recherches, "360 degrés", spécialisée dans la construction de répliques de bateaux antiques. Elle avait notamment pour but de comprendre si la colonisation phocéenne sur le pourtour méditerranéen a pu être menée à l’aide de bateaux de guerre. »
Même si le caractère scientifique et culturel de l’évènement est totalement avéré, les extrémistes arméniens n’en ont eu cure car, vu la médiatisation de cet évènement, ils n’en demandaient pas tant pour déverser une nouvelle fois leur dégoût pathologique des Turcs. Le seul mot « turc » suffisant à provoquer de violentes crises et poussées d’urticaires, cette véhémente hostilité n’est pas très surprenante en réalité.
Nous vous invitons à lire les articles ci-dessous tirés du site internet : "Nouvelles d’Arménie Magazine" (armenews.com - mensuel de propagande semi-officiel du parti national-socialiste arménien FRA Dashnaktsoutioun). Par souci d’honnêteté, rappelons que le rédacteur en chef des "Nouvelles d’Arménie Magazine" est M. Ara Toranian, activiste turcophobe notoire et ancien porte parole de l’organisation terroriste : ASALA.
Articles concernés :
https://www.armenews.com/article.php3?id_article=53624
http://www.latribune.fr/depeches/af...
https://www.armenews.com/article.php3?id_article=53628
https://www.armenews.com/article.php3?id_article=53627
https://www.armenews.com/article.php3?id_article=53637
Outre ce racisme anti-turc devenu ordinaire, on peut noter les points suivants :
1) Didier Parakian [1], l’Adjoint au Maire de Marseille est également délégué auprès de la communauté arménienne. Non seulement cette « communauté arménienne de Marseille qui compte 100 000 membres », a son propre délégué mais aussi un porte-parole tout désigné à la Mairie de Marseille. Même si Monsieur Parakian est d’origine arménienne et « impliqué au sein de la communauté arménienne », il n’en demeure pas moins un élu de la République française et qu’à ce titre, son mandat exige neutralité et anti-communautarisme. Or, n’assiste-t-on pas là à l’inverse ? Les principes républicains sont totalement bafoués dans la confusion des genres et ce, avec une allègre désinvolture.
2) Daniel Hermann [2], Adjoint à la Culture de la ville de Marseille se sent non seulement contraint d’évoquer la tragédie de 1915 lors de son allocution mais après de vives protestations de membres de la communauté arménienne M. Herman est obligé de retourner à la tribune pour préciser : "J’ai oublié un mot, (…) Je voulais dire tragédie génocidaire".
Dans son interview [3] à la presse citée plus haut : ses déclarations sonnent comme des vœux d’allégeance aux Arméniens :
« …avec le Maire, Jean-Claude Gaudin et toute son équipe, dont Didier Parakian, nous nous sommes engagés à réaliser cette Saison culturelle turque à minima, c’est-à-dire que l’arrivée de ce bateau constituera le seul évènement qui engage officiellement Marseille. »
Décidément, la conscience républicaine de certains de nos élus est exemplaire. Elle représente un terreau très fertile pour le communautarisme pourtant si décrié en France. En tous cas, les fanatiques arméniens l’ont bien compris et en usent en professionnels avisés.
Mais qu’en sera-t-il lorsque la démographie d’origine turque en France aura dépassé celle des Arméniens ?
3) Aucune place pour des voix modérées ne saurait être tolérée dans ce flot d’ostracismes anti-turcs. Ainsi, Jean Kéhayan [4] président du Club de presse de Marseille-Provence se distinguait par des propos mesurés :
« C’est l’histoire de nos ancêtres qui est restituée par la venue de ce bateau » puis il félicitait les rameurs « qui n’ont aucune responsabilité dans la politique de l’Etat turc ».
M.Kéhayan devait aussitôt faire face à la violence des extrémistes arméniens et la vindicte de la « presse arménienne » qui titre [5], non sans sarcasme, : « Jean Kéhayan, ce grand ami de la Turquie... »
Les fanatiques veillent scrupuleusement à la discipline et à l’alignement idéologique au sein de « La communauté » !
Les extrémistes arméniens usent et abusent de leur poids électoral -cent mille à Marseille et un demi-million dans l’Hexagone- pour pervertir les principes de la République française et les utiliser pour leurs revendications communautaristes. Leur citoyenneté française ne se résume qu’à faire pression sur les élus français. Ils agissent en « Arméniens en France », plutôt qu’en Français d’origine arménienne.
Nous appelons de tous nos vœux les élus de la République à privilégier exclusivement les intérêts de la France au détriment du clientélisme. L’égalité entre les citoyens est un pivot essentiel dans la devise nationale de notre pays. Or, céder aux sirènes des extrémistes arméniens favorise le communautarisme et attise la haine entre les populations qui composent la France. Notre pays puise sa richesse dans la diversité qui accepte une conscience républicaine commune et non une diversité qui nuit à l’intégrité nationale et œuvre dans une logique communautariste. La France n’a pas pour vocation de devenir le théâtre de conflits entre Arméniens et Turcs.
Si vous vous sentez réellement interpellés par le contentieux turco-arménien, nous ne pouvons que vous suggérer d’œuvrer à la réconciliation entre les deux peuples et la recherche constructive d’une solution réelle.
Nous appelons, même si cela parait vain, les Arméniens à lutter contre les courants haineux qui n’ont de perspective que la répugnance de la Turquie. Or, l’avenir entre voisins se construit à deux, et avec un minimum de courage.
Plutôt que de forcer bêtement tout un peuple à s’assimiler aux criminels nazis, tentez le dialogue et l’échange. Les peuples turc et arménien en ont soif.
Nous insistons sur le fait que seule une approche dépassionnée et scientifique des évènements tragiques de 1915 pourra apporter une issue à ce différend. Pas les pressions extérieures et encore moins l’agressivité et la haine chroniques. Encourageons le gouvernement de M.Sarkissian a accepter la proposition historique de l’exécutif turc de former une commission mixte d’experts pour faire toute la lumière sur cette douleur qui n’a que trop durée.
Arif Dursun
3 août 2009