Le politicien turc, Dogu Perinçek s’est vu refuser un visa d’entrée en suisse, a dit le Parti des Ouvriers (IP) dans une déclaration parue jeudi dans la presse turque.

« C’est un affront international. L’Etat suisse refuse d’établir un visa pour Perinçek, » a lu le représentant de l’IP.

La semaine dernière, Perinçek a perdu son premier appel devant une cour suisse du canton de Vaud. En mars dernier, poursuivi en justice par les organisations nationalistes arméniennes chargées du lobbying en Suisse, il avait été condamné pour délit d’opinion par un tribunal de grande instance qui lui avait ordonné de payer la somme de 3,000 francs suisses (1.800€).

Perinçek, condamné aussi à une peine avec sursis de 9,000 francs suisses (5.400€) et 1,000 francs suisses (600€) au lobby arménien, a déclaré, à plusieurs reprises, pendant une visite en Suisse en 2005, que « les événements entre Turcs et Arméniens survenus en Anatolie durant la première guerre mondiale 1915 dans l’Empire ottoman, ne pouvaient pas être qualifiés de "génocide" ». Le fait qu’il ait osé faire allusion aux massacre massifs de Musulmans par les milices arméniennes à la même époque a également contribué à sa condamnation pour ses opinions qui brusquent l’Histoire Officielle suisse.

Il prévoit à présent de faire appel au Tribunal Fédéral, à la Cour suprême de Suisse, mais n’a pu rencontrer son avocat pour connaître ses droits, à cause de ce défaut de visa lui interdisant l’entrée en Suisse.

« La Suisse ne me permet pas d’aller à Lausanne pour exercer mon droit de faire appel », a dit Perinçek à la conférence de Presse. « C’est une situation étrange. L’Etat suisse et le tribunal suisse qui m’a reconnu coupable refusent de me laisser entrer en Suisse pour me défendre en personne ».