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Pressions arméniennes : Qui veut intimider Jack Lang ?

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Pressions arméniennes : Qui veut intimider Jack Lang ?

Traité de « Judas » [1], de personne « révélant le visage du négationnisme dans toute sa lâcheté » [2] (sic), comparé à Mgr Williamson [3] (l’évêque intégriste et négationniste) : rien n’aura été épargné à Jack Lang, ancien doyen de la faculté de droit de Nancy, ancien ministre de la Culture et de l’Éducation nationale, actuellement député socialiste du Pas-de-Calais.

Qu’a donc dit M. Lang ? Il a simplement participé au lancement de l’appel de Blois. En compagnie de très grands historiens, comme Pierre Nora, Henry Rousso (l’inventeur du mot « négationnisme ») ou Gilles Veinstein — la liste complète serait trop longue —, il a courageusement défendu la liberté d’expression, cette liberté qu’une grande partie des politiciens menacent, par électoralisme, par aveuglement ou par ignorance, avec ces monstres juridiques, inconstitutionnels, que sont les lois mémorielles (loi arménienne du 29/01/2001, loi Taubira, loi Mékachéra, proposition Masse).

Par ailleurs, M. Lang a parlé, dans le cas arménien du « génocide entre guillemets ». M. Lang ne faisait ainsi que constater l’existence d’arguments solides, avancés par de grands historiens ayant travaillé sur l’histoire ottomane, contre la notion de génocide dans ce cas précis [4].

Alors, pourquoi cette intempérance verbale, cette indignité, cette virulence diffamatoire ? La réponse est dans l’identité de ceux qui ont lancé ces attaques vipérines.

1) Ara Toranian a été, du début de 1976 à juillet 1983, porte-parole de l’Armée secrète arménienne pour la libération de l’Arménie (ASALA), puis, d’un groupe dissident, l’ASALA-Mouvement révolutionnaire, démantelé par la police française à l’automne 1985. De 1976 à 1988, M. Toranian a également été rédacteur en chef d’un journal, Hay Baykar (« Combat arménien »), soutenant le terrorisme en des termes particulièrement agressifs [5].

Le 11 juin 1981, à la tête d’un groupe d’activistes, M. Toranian occupe pendant quelques heures les bureaux de la Turkish Airlines à Orly, pour demander la libération des terroristes de l’ASALA emprisonnés à l’époque. La bande de nervis est finalement évacuée par la police, après les protestations de l’ambassade de Turquie [6].

À l’époque où M. Toranian est porte-parole de l’ASALA, ce groupe se rend coupable, notamment, des crimes suivants [7] :

— L’assassinat d’Oktar Cirit, premier secrétaire de l’ambassade turque à Beyrouth, le 16 février 1976 (voir photo).

— La pose d’une bombe au domicile de la famille Shaw, dans la nuit du 4 octobre 1977, alors qu’ils dormaient. Vu les dégâts causés, l’intention homicide est probable.

— Une série de plasticages, contre des cibles turques et non turques, en Suisse, en Italie et en Iran, du 22 août 1979 au 18 février 1980, y compris les bureaux d’El Al à Rome, par haine du « sionisme » (lisez : des Juifs).

— Le plasticage des bureaux de la Turkish Airlines, de l’office turc de tourisme, à Rome, le 10 mars 1980, qui tue deux passants italiens et en blesse quatorze.

— L’assassinat de Galip Ozmen, attaché à l’ambassade turque en Grèce, et de sa fille de 14 ans, Neslihan, le 31 juillet 1980 (voir photos).

— La fusillade au consulat turc de Lyon, qui fait deux morts, le 5 août 1980.

— La tentative d’assassinat contre Selçuk BakaIbasi, responsable de la presse à l’ambassade turque de Paris, le 26 septembre 1980. M. Bakalbasi, atteint d’une balle en pleine tête, est paralysé depuis.

— Une probable participation à l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic, à Paris (antisémitisme oblige), le 4 octobre 1980. L’attentat est d’ailleurs revendiqué par l’ASALA.

— Une deuxième série de plasticages, contre des objectifs turcs et suisses, du 12 octobre 1980 au 5 février 1981.

— L’assassinat de l’attaché au travail à l’ambassade turque en France, Resat Morali, et de Tecelli Ari, conseiller pour les affaires religieuses, le 4 mars 1981.

— L’assassinat de Mehmet Yergüz, secrétaire du consulat de Turquie à Genève, le 9 juin 1981 (voir photo).

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— La prise d’otage au consulat général de Turquie à Paris, le 24 septembre 1981, où un agent de sécurité, Cemal Ozen, est tué.

— Une troisième série de plasticages, contre des objectifs français, du 25 octobre 1981 au 19 février 1982.

— Le plasticage d’un cinéma arménien de Beyrouth, le 26 mars 1982, qui fait deux morts et seize blessés graves, tous arméniens. Motif : le patron du cinéma refusait de verser de l’argent à l’ASALA, et poussait la provocation jusqu’à diffuser des films turcs.

— La fusillade du 7 août 1982, à l’aéroport d’Ankara, qui fait dix morts et 82 blessés (voir photo).

— Le plasticage du bureau parisien de l’agence de tourisme Marmara, le 28 février 1983, qui tue la secrétaire Renée Morin, et blesse quatre autres Français.

Par sa position, M. Toranian a été conduit, sinon à inspirer tous ces crimes, du moins à les revendiquer, à les assumer. L’ASALA-MR n’a pas eu le temps de commettre des attentats avant d’être détruite par une opération de police, mais ce n’est pas l’envie qui lui en manquait, vu l’arsenal trouvé au domicile de Monte Melkonian [8].

M. Toranian a sincèrement renoncé à encourager l’assassinat et la pose de bombes destinées à faire un maximum de victimes, mais c’est pour une seule raison : ces crimes ne lui apparaissent plus, dans les circonstances actuelles, comme utiles à la propagation de ses idées. Pour bien marquer l’admiration vouée aux terroristes de cette époque, armenews.com, site dont M. Toranian est maître-toile, comporte une page à la gloire du terroriste Monte Melkonian, dirigeant de l’ASALA jusqu’en 1983, puis chef de l’ASALA-MR [9].

2) La Fédération révolutionnaire arménienne - Dachnaktsoutioune (FRA-Dachnak) est un parti ultranationaliste, fondé en 1890. Le collectif VAN est une des filiales de la FRA. Résumer en quelques lignes les crimes de la FRA et son hypocrisie politique relève de la gageure.

Pour la période 1890-1945, relevons :

— Une série de provocations, dans les années 1890, notamment la première prise d’otages de l’époque contemporaine, à la Banque ottomane (Istanbul), le 26 août 1896, provocations dont le but déclaré (et réussi, hélas, au-delà de toute espérance) est de susciter des violences antiarméniennes, prétexte à l’intervention encore accrue des grandes puissances dans l’Empire ottoman [10] ;

— Deux attentats ratés contre le sultan Abdülhamid II, en 1905, l’un qui coûte la vie au fondateur de la FRA, Christapor Mikaelian, mort en manipulant la bombe qu’il préparait, l’autre qui tue vingt-six personnes et en blesse cinquante-huit [11] ;

— Une série d’assassinats politiques, de 1891 à 1912, qui se conclue avec l’assassinat de Bedros Kapamaciyan, maire arménien de Van, le 10 décembre 1912 [12] ;

— Le massacre de nombreux civils musulmans et juifs, entre 1914 et 1922 [13] ;

— Une deuxième série d’assassinats politiques, entre 1918 et 1933, culminant avec le meurtre de l’archevêque Léon Tourian, chef de l’Église arménienne pour le continent américain, à New York, le 24 décembre 1933 [14] ;

— La participation de nombreux militants de la FRA, avec l’autorisation de la direction internationale, à l’armée du Troisième Reich, notamment dans le 812e bataillon arménien de la Wermacht, et dans la Waffen-SS [15].

Bref, comme l’écrit Mikael Varandian, dirigeant et idéologue de la FRA, pendant ses premières décennies d’existence, « peut-être n’y a-t-il jamais eu de parti révolutionnaire — par même les Russes du Narodovoletz ou les Carbonaris italiens — avec une expérience si riche des actes terroristes que la FRA. Dans un environnement difficile, elle a formé des centaines de maîtres du pistolet, de la bombe et du poignard […] [16]. »

De 1972 à 1986, la FRA a sa propre branche terroriste, les Commandos des justiciers du génocide arméniens (CJGA, rebaptisés Armée révolutionnaire arménienne en 1983), distincte de l’ASALA, qui est un mélange de dissidents de la FRA et de militants d’un autre parti ultranationaliste, le Hintchak [17]. De 1975 à 1984, les CJGA/ARA tuent vingt diplomates turcs, ou membres de leur personnel ou de leur proche famille [18].

En octobre 1982, le FBI arrête cinq terroristes des CJGA, qui ont participé à une dizaine d’attentat, et projetaient de faire sauter l’immeuble du consulat turc à Philadlephie, avec un engin explosif si puissant qu’il aurait pu tuer jusqu’à 3 000 personnes (vous avez bien lu), à condition que l’attentat ait lieu à une heure d’affluence [19].

La FRA a ponctuellement réactivé son réseau terroriste, notamment pour assassiner Viktor Polianitchko (haut fonctionnaire russe) et le général ossète Safonov, en 1993 [20], puis, très probablement, pour commettre le massacre au Parlement arménien, en 1999 [21].

La FRA ne rate jamais une occasion de célébrer ses terroristes, et demander la libération des quelques-uns qui sont encore emprisonnés. Voici le genre d’affiches qui furent placardées en plein Paris, par des militants de la FRA, en juillet 2008 :

Les cinq de Lisbonne sont les cinq fous qui se sont introduits, le 25 juillet 1983, dans l’ambassade de Turquie au Portugal, après avoir tué un policier portugais. Ils se sont fait exploser. La bombe a aussi déchiqueté l’épouse de l’ambassadeur.

Précisons que la FRA se dit socialiste en France, ce qui ne l’empêche par de haïr Philippe Kizirian, maire socialiste de Saint-Chamond, et descendant d’immigrés arméniens, car M. Kizirian a battu une marionnette de la FRA, le député Nouveau Centre François Rochebloine, et veut entretenir de bonnes relations avec les originaires de Turquie habitant dans sa ville. Aux États-Unis, la FRA est un mouvement ouvertement de droite, ce qui n’empêche pas son bras politique, l’Armenian National Committee of America (ANCA), de financer abondamment tous les politiciens prêts à relayer ses revendications, de l’aile droite du Parti républicain à l’aile gauche du Parti démocrate. Au Liban et en Arménie, la FRA est quasi d’extrême droite.

Les militants de la FRA aiment beaucoup brûler des drapeaux turcs [22]. Ils l’ont fait à Marseille jusqu’en 2003 :

Et à Salonique jusqu’en 2007, année où le procureur a poursuivi ces fanatiques pour outrage à drapeau étranger [23] (un délit, en Grèce) :

Regardez bien les têtes.

Les dachnaks continuent de brûler des drapeaux turcs à Erevan et Tbilissi.

Aussi bien les CJGA/ARA que l’ASALA ont eu recours au trafic de stupéfiants pour se financer. Nathan M. Adams, rédacteur au Reader’s Digest, qui a mené une enquête approfondie sur « les liens entre le trafic de drogue et le terrorisme international », déclare, devant la sous-commission du Sénat américain chargée de la lutte contre l’alcoolisme et la dépendance aux drogues, que « les groupes terroristes arméniens, aussi bien de gauche [ASALA] que de droite [CJGA] ont tiré 90 % de leurs revenus du trafic de drogue au cours de l’année écoulée [1982]. » M. Adams précise qu’un trafiquant de drogue célèbre, l’Arméno-Libanais Noubar Soufoyon, capable de transporter sur le territoire américain « 100 kg d’héroïne en une seule fois » a « participé au financement des deux groupes terroristes arméniens avec le fruit de ses vents de drogue ». M. Soufoyon est inculpé par la justice américaine en juin 1981, puis arrêté par la police grecque, mais Athènes, alors très amie avec l’ASALA, refuse de l’extrader, en violation de la convention Interpol. Francis L. Mullen, dirigeant du Drug Enforcement Administration au ministère américain de la Justice, confirme l’enquête de M. Adams : « le trafiquant d’héroïne et de haschich Noubar Soufoyon, dont les activités sont bien connues, était lié avec les Commandos des justiciers du génocide arménien [24]. »

De même, la French connection aurait due être appelée, de façon plus juste, l’« Armenian connection », la majorité des trafiquants de cette filière, démantelée en 1972, étant des descendants d’immigrés arméniens, liés à des trafiquants arméno-libanais et arméno-chypriotes. En Suisse, Noubar Soufian, organisateur d’un double attentat à la bombe, le 28 mai 1976, arrêté par la police, s’avère être un gros trafiquant de haschich. En Suède, quatre trafiquants d’origine arménienne, liés à l’ASALA, sont condamnés pour trafic de drogue en 1982 [25].

Peut-on être complètement sûr que cette activité a cessé ?

3) Quant au Comité de coordination des associations arméniennes de France (CCAF), la situation est facile à résumer. La FRA, directement et via ses pseudopodes (Comité de défense de la cause arménienne, collectif VAN, Maisons de la culture arménienne, Croix bleue, etc.) est de loin la force la plus influente du CCAF. Le président du CCAF Lyon, Jules Mardirossian, est un dachnak. De 2003 à 2007, M. Toranian a été président du CCAF, et demeure un de ses hommes forts. Parmi les autres tendances du CCAF, citons le parti Hintchak, déjà évoqué plus haut (le président du CCAF Marseille, Pascal Chamassian, est un hintchakiste) ; ainsi que l’Union médicale arménienne de France (UMAF) [26], proche du Front national [27], et qui s’entend très bien avec la FRA.


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[4Citons, entre autres : Edward J. Erickson, « Armenian Massacres : New Records Undercut Old Blame », The Middle East Quarterly, été 2006, pp. 67-75 (traduction en français) ; Yusuf Halaçoğlu, The Story of 1915. What Happened to the Ottoman Armenians ?, Ankara, TTK, 2008 ; « Les explications de Bernard Lewis », Le Monde, 1er janvier 1994 ; Guenter Lewy, The Armenian Massacres in Ottoman Turkey. A Disputed Genocide, Salt Lake City, University of Utah Press, 2005 ; Justin McCarthy, Muslims and Minorities. The Population of Ottoman Anatolia and the End of Empire, NY, New York University Press, 1983 ; Justin McCarthy et Carolyn McCarthy, Turks and Armenians. A Manual on the Armenian Question, Washington, ATAA, 1989 ; Andrew Mango, « Some recent books about the Armenians and the next stage of historiography about Turkish-Armenians Relations », XI. Türk Tarih Kongresi, Ankara, 1994, pp. 1945-1950 ; Robert Mantran (dir.), Histoire de l’Empire ottoman, Paris, Fayard, 1989, pp. 623-625 ; Stanford J. Shaw et Ezel Kural Shaw, History of the Ottoman Empire and Modern Turkey, New York-Londres-Cambridge, Cambridge University Press, tome II, éd. revue et corrigée, 1978, pp. 314-317 ; Gilles Veinstein, « Trois questions sur un massacre », L’Histoire, avril 1995 ; et Malcolm E. Yapp, The Making of the Modern Near East. 1792-1923, Londres, Longman, 1987.

[5Gaïdz Minassian, Guerre et terrorisme arméniens, Paris, PUF, 2002, p. 46 ; Michael M. Gunter, « Pursuing the Just Cause of their People ». A Study of Contemporary Armenian Terrorism, Westport-New York-Londres, Greenwood Press, 1986, p. 105. Voir aussi : https://www.armenews.com/article.php3?id_article=28016

[6Heath Lowry, « Breakdonwn of Armenian Terrorist Incidents, 1973-1987 », dans ATAA, Armenian Allegations : Myth and Reality, A Handbook of Facts and Documents, Washington, 1987.

[7Heath Lowry, art. cit. ; Michael Gunter, op. cit., pp. 68-69 ; ATAA, A Chronicle of Armenian Terrorism in America and Elsewhere, document remis la justice américaine en 2000 ; Thierry Vareilles et Françoise Rudetzki, Encyclopédie du terrorisme international, Paris, l’Harmattan, 2001, pp. 91 et 293.

[8Heath Lowry, art. cit.

[10William L. Langer,The Diplomacy of Imperialism, New York, Alfred A. Knopf, pp. 157-160, 322-325 et 349-350 ; Général Mayewski, Les Massacres d’Arménie. Fragments photographiques et traduction, Istanbul, 1916, pp. 11 et sqq. (édition originale, en russe : Statistique des provinces de Van et Bitlis, Saint-Pétersbourg, Imprimerie militaire, 1916).

[11Gaïdz Minassian, Guerre et terrorisme arméniens, op. cit., p. 2 ; Kapriel S. Papazian, Patriotism Perverted, Boston, Baikar Press, 1934, p. 24 ; Guenter Lewy, op. cit., p. 32.

[12Kapriel S. Papazian, op. cit., pp. 13-18 et 68-69 ; Heath Lowry, « Nineteenth and Twentieth Century Armenian Terrorism : ‘Threads of Continuity’ », dans International Terrorism and the Drug Connection, Ankara University Press, 1984, p. 74 ; Hasan Oktay, « On the Assassination of Van Mayor Kapamacyian by the Dasnak Committee », Review of Armenian Studies, I-1, 2002.

[13Voir, entre autres : Congrès national turc, Documents relatifs aux atrocités commises par les Arméniens sur la population musulmane, Istanbul, 1919 Hüseyin Çelik, Görenlerin Gözüyle Van’da Ermeni Mezalimi, Ankara, Yüzüncü Yıl Üniversitesi Yayınları, 1993 ; Enver Konukçu, Ermenilerin Yeflilyayla’daki Türk Soyk›r›m›, Ankara, Atatürk Üniversitesi Rektörlüğü Yayınları, 1990 ; Justin McCarthy, Justin McCarthy, « The Report of Niles and Sutherland », XI. Türk Tarih Congresi, Ankara, 1994 ; Ermeniler Tarafindan Yapilan Katliam Belgeleri, Ankara, 2001 ; Kara Schemsi, Turcs et Arméniens devant l’histoire, Genève, Imprimerie nationale, 1919 ; Azmi Süslü, Van, Bitlis, Muş, ve Kars’taki Ermeni Katliamlar, Ankara, Van Yüzüncü Yıl Üniversitesi Rektörlüğü Yayını, 1994.

[14Kapriel S. Papazian, op. cit., pp. 58-62, et 69-73 ; Ben Alexander, « Contested Memories, Divided Diaspora », Journal of American Ethnic History, automne 2007.

[15John Roy Carlson (Arthur A. Derounian), « The Armenian Displaced Persons », Armenian Affairs, hiver 1949-1950 ; « Dro, pro-nazi devenu héros », L’Humanité, 19 avril 1999 ; Erich Feigl, Un mythe de la terreur, Salzbourg, Zeitgeschichte, 1991, pp. 224-230 ; Gaïdz Minassian, op. cit., p. 10 ; Ayan Ozer, « The Armenian-Nazi Collaboration », The Turkish Times, 15 juillet 1996.

[16Mikael Varandian, Histoire de la FRA, Paris, Imprimerie de Navarre, 1932, pp. 212-213, cité dans Kapriel S. Papazian, op. cit., p. 18.

[17Gaïdz Minassian, op. cit., pp. 28-29, 33-34 et 106- 114 ; Michael M. Gunter, op. cit., pp. 55 et sqq.

[18Michael M. Gunter, op. cit., pp. 68-69 ; voir aussi Gaïdz Minassian, op. cit., pp. 44-45 et 82-86.

[20« Un représentant de Boris Eltsine tué dans le Caucase du Nord », Le Monde, 3 août 1993 ; Gaïdz Minassian, Guerre et terrorisme arméniens, op. cit., p. 262.

[21Le Monde, 29 octobre 1999.

[23Today’s Zaman, 25 mai 2007.

[24Michael M. Gunter, op. cit., pp. 75-76.

[25Nathalie Cetina, Terrorisme : l’histoire de sa mondialisation, Paris, L’Harmattan, 2001, pp. 267-268 ; Tarık Somer, « Armenian Terrorism and the Narcotic Traffic », dans International Terrorism and the Drug Connection, op. cit., pp. 19-27.

[26Voir notamment la composition du CCAF : http://www.ccaf.info/item.php?r=1&id=364

[27Daniel Bermond, « L’affaire Bernard Lewis », L’Histoire, octobre 1995.

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