Le fanatisme arménien au service de la géopolitique occidentale.
Aujourd’hui, ainsi que le Haut-Karabagh, l’Arménie occupe 20 % des territoires de l’Azerbaïdjan et a chassé plus d’un million d’Azerbaïdjanais de leurs terres.
Afin de justifier cette occupation aux yeux des opinions publiques internationales, un des axes de la propagande arménienne, relayée par ses diasporas, consiste à affirmer que cette occupation est « obligatoire sans quoi les Arméniens seraient exterminés par les méchants Azerbaïdjanais » [1].
Cette propagande ne résiste évidemment pas aux faits quant à savoir de quel côté sont le fanatisme et la xénophobie.
En effet, depuis la dissolution de l’URSS et indépendance des ex-Républiques soviétiques, le credo en Arménie est : « une Arménie nettoyée des Turcs ». Ce slogan sera appliqué à la lettre : en février 1988, à la suite de plusieurs journées de manifestation de masse [2], la population criant frénétiquement à l’expulsion des Azerbaïdjanais d’Arménie, l’une des rares mosquées [3] de ce pays sera détruite ce qui sonnera le début de la chasse aux Azerbaïdjanais.
Toute la population azerbaïdjanaise d’Arménie sera ainsi chassée, dans des conditions dramatiques. Aujourd’hui, il ne reste plus un seul habitant d’origine azerbaïdjanaise en Arménie, alors qu’il y a des milliers d’habitants d’origine arménienne en Azerbaïdjan qui y vivent sans ostracisme.
Cette volonté d’exclusion et de « nettoyage » des Arméniens contre les Azerbaïdjanais se poursuivra jusqu’à dans les territoires de la République d’Azerbaïdjan. Ainsi, en 1992, des milliers d’habitants azerbaïdjanais du Haut-Karabagh seront massacrés par les forces armées arméniennes, dont près d’un millier dans la seule ville de Khodjali. Les forces arméniennes secondées par les forces soviétiques attaqueront également l’Est de l’Azerbaïdjan, afin de créer une continuité territoriale avec les terres occupées du Haut-Karabagh, chassant plus d’un million d’Azerbaïdjanais de leurs terres.
Nous pouvons ainsi nous demander qui en veut à qui ?
Les ficelles de la propagande arménienne sont donc grossières, mais elles suffisent, dans les pays occidentaux, où les intérêts géopolitiques et la proximité cultuelle sont du côté des Arméniens, à faire perdurer l’illégitimité et l’injustice de l’occupation des territoires de l’Azerbaïdjan par l’Arménie.
Alors que cette propagande bondit dynamiquement et théâtralement de manifestations belliqueuses [4], en plateaux de télévision et en conférences, notamment en France et aux États-Unis..., les déclarations [5] d’un des plus importants généraux d’Arménie, Arkady Ter-Tadevosyan, sapent cette propagande et lève le rideau en montrant la vérité de la situation.
En effet, que dit le général arménien ?
Que malgré leurs discours volontaires, les Azerbaïdjanais ne sont pas bellicistes et ne veulent pas la guerre.
Qu’une nouvelle guerre menée par l’Arménie contre l’Azerbaïdjan serait, d’après la doctrine « nouvelle guerre, nouveaux territoires », synonyme d’occupation étendue des territoires azerbaïdjanais, doctrine soutenue par le ministre de la Défense arménienne.
Qu’il est temps pour l’Arménie d’attaquer militairement l’Azerbaïdjan : « cela fait 10 ans que j’affirme qu’il faut attaquer l’ennemi » a ainsi déclaré le général arménien.
Que l’Azerbaïdjan étant un producteur important d’hydrocarbure, l’Arménie avait les moyens et devait frapper les sites de production afin de porter préjudice économiquement et environnementalement à l’Azerbaïdjan.
Ces déclarations, d’une des personnalités militaires les plus importantes d’Arménie, montrent encore une fois, que le bellicisme, l’expansionnisme, la volonté d’annihilement et le fanatisme sont incontestablement du côté arménien.
Bien entendu, les propagandistes de la « cause arménienne » étant portés par une azerophobie qui ne permet aucune objectivité, ni vérité, continueront à propager les contre-vérités, à des oreilles malheureusement complaisantes, sur l’Azerbaïdjan afin de justifier l’occupation des territoires azerbaïdjanais.
Dans un cadre plus général, à l’instar des organisations terroristes telles que le PKK et consorts, - qui se définissent comme « internationalistes » mais qui sont paradoxalement au service, en connaissance de cause ou pas, d’autres Etats-nations - , la « cause arménienne », est un moyen, un objet géopolitiques facilement utilisables et dont se servent différents acteurs, principalement occidentaux, et il est évidemment illusoire dans ce contexte, dans lequel les pressions, les mensonges et les coups bas... priment, d’attendre de l’objectivité ou de l’aide au rétablissement de la justice, de la part de ces pays.
Dans ce discours du militant de la « cause arménienne », Saro Mardiryan, on retrouve regroupés les thèmes de la propagande diffusée par les diasporas arménienne : appel à la guerre, modulé par les thèmes de l’identité arménienne et de la « survie ». Légitimation de l’occupation et volonté d’expansion territoriales sur fond de diabolisation des Turcs,
Dans ce discours de l’ancien député, et actuel Président du conseil général puis départemental des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, nous retrouvons également les mêmes thèmes : « survie », supposée « volonté d’agression et d’expansionnisme azerbaïdjanais », alors que les chiffres, les faits, les déclarations montrent que cette volonté d’agression et d’expansionnisme est du côté arménien.
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[3] Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une seule mosquée en Arménie, Gök Camii,