La Turquie a vivement critiqué la tenue d’"élections présidentielles" au Karabagh, sous occupation militaire arménienne. Une déclaration du ministère turc des Affaires Etrangères déclaré : « Nous avons appris que de soi-disante « Élections Présidentielles » allaient se tenir dans la région d’azerbaidjan du Nagorno Karabagh occupée par les Arméniens le 19 juillet 2007 suivant « un Référendum Constitutionnel » qui s’est tenu dans la même région dans une voix semblable le 10 décembre 2006 en infraction avec la loi internationale et au mépris de la volonté de la communauté internationale ».

Les élections, organisées par les forces d’occupation arméniennes, font partie des efforts du régime d’Erevan, de légitimer la situation illégale dans le Nagorno Karabagh et l’occupation des terres azéries par les troupes arémniennes. De plus, les "élections" violent explicitement les principes de la loi internationale, plusieurs résolutions du conseil de sécurité de l’ONU -condamnant l’agression arménienne- et des principes de l’OSCE.

Selon le communiqué le conflit du Nagorno Karabagh constitue l’obstacle le plus important pour l’établissement de la paix, de la stabilité et de la coopération dans le Sud Caucase et il empêche la création d’un environnement contribuant à de bons rapports de voisinage et à la coopération parmi les pays de la région.

« À un moment où les négociations se poursuivent au sein du Groupe de Minsk de l’OSCE afin d’atteindre un règlement pacifique du conflit du Nagorno Karabagh l’organisation d’une "Élection Présidentielle" au Nagorno Karabagh occupé constitue évidemment une initiative qui défie les efforts adaptés vers une paisible résolution » indique le communiqué.

Le communiqué conclut "avec ces considérations, la Turquie dénonce cet effort renouvelé de l’Arménie de violer l’unité politique de l’Azerbaïdjan, la souveraineté et l’intégrité territoriale et ne reconnaîtra pas le résultat d’une telle maneouvre".

Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre de la majorité de la population de la région et par la suite de la déportation de l’intégralité de celle-ci dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azéris vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maisosn laissées à l’abandon, quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes, ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [1]

Les instances internationales ont à plusieurs reprises condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres.

Génocide Azéri

L’Arménie refuse catégoriquement de reconnaitre la mort de plusieurs milliers d’Azéris et profte de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.