Dans le cadre de notre veille sur l’actualité du Moyen-Orient, Turquie-News vous propose la traduction, avec son aimable autorisation, d’un article percutant du journaliste suédois Michael Arizanti. Publié initialement sur le réseau social X, ce texte aborde sans détour la situation actuelle dans le nord-est de la Syrie, en particulier le rôle controversé de l’« Administration autonome » dirigée par le PYD, branche politique du PKK. Entre analyse géopolitique et mise en garde contre les ingérences étrangères, Arizanti dresse un tableau critique des dynamiques à l’œuvre dans la région.
Une fois de plus, la soi-disant « Administration autonome » dans le nord-est de la Syrie — dirigée par le PYD, la branche politique du PKK — joue avec le feu.
Selon Syria TV, ils organisent actuellement des ateliers pour des militants et des commandants de terrain venus de Soueïda, déguisés en « formations à la gouvernance et à l’organisation militaire ». Soyons clairs : cela n’a rien à voir avec la démocratie ou la décentralisation. C’est une tentative flagrante de morceler la Syrie. Et devinez qui applaudit en coulisses ? Israël.
Ce n’est pas de l’émancipation. C’est de la fragmentation. Une déstabilisation maquillée avec de faux slogans.
L’objectif est simple : diviser la Syrie, l’affaiblir et la maintenir dans le chaos. Et tout cela avec le soutien total de puissances extérieures qui veulent voir la Syrie brisée.
Parlons de légitimité — parce que cette « administration » PYD/SDF/PKK n’en a aucune. Aucun pays au monde ne la reconnaît. Pas même les Nations unies. La seule entité qui le fait ? La Catalogne — une région qui n’est même pas un État souverain. Voilà à quel point cette mascarade est désespérée. C’est une campagne de propagande, pas un projet politique. Un fantasme vendu à des Occidentaux crédules et soutenu par des États qui profitent d’une Syrie disloquée.
Israël, de son côté, joue encore une fois son jeu préféré : le sabotage. Sous le faux prétexte de la « sécurité », il arme, finance et soutient tout groupe capable d’éroder l’unité syrienne. Aujourd’hui, il utilise le PKK comme outil pour déstabiliser le nord-est — parce qu’une Syrie divisée est une Syrie qui ne représente aucune menace, qui ne peut pas se reconstruire, et qui reste prisonnière du conflit. Ce n’est pas une coïncidence. C’est une stratégie.
Quant au PKK ? Arrêtons de faire semblant que c’est un mouvement de libération. C’est une secte armée, qui impose son idéologie aux civils, réduit au silence ses opposants kurdes, et détourne la cause kurde au profit de sa vision autoritaire. Son véritable combat n’est pas contre l’extrémisme ou l’injustice — mais contre l’idée même d’un État syrien unifié.
Toute cette opération — coproduite par Tel-Aviv et Qandil — est une farce. Une farce cynique et dangereuse qui nuit aux Syriens au lieu de les aider.
La Syrie est libre. Son peuple s’est battu, a saigné et est mort pour cette liberté. Et il ne laissera pas cette liberté être volée par des milices sectaires ou des agents étrangers brandissant de faux drapeaux et criant des slogans creux. L’avenir de la Syrie appartient aux Syriens — pas à des seigneurs de guerre avides de pouvoir ni à des pays qui utilisent la Syrie comme champ de bataille pour leurs ambitions mesquines.
Assez.
Plus de fausses administrations. Plus de guerres par procuration. Plus de jeux avec la vie des gens. L’unité de la Syrie n’est pas négociable. Il va falloir faire avec !