L’Association de la Vieille-Ville de Genève s’oppose à l’implantation d’un monument arménien au Bastion St-Antoine. Elle a annoncé avoir fait recours contre l’appel d’offres de la Ville.
En 2005, sous la pression des organisations de lobbying arméniennes, le Conseil municipal de la Ville de Genève reconnaissait le "génocide des Arméniens de 1915". Dans la foulée, un concours international pour l’édification d’un monument a été immédiatement lancé. Le projet lauréat « Les Réverbères de la mémoire », de l’artiste franco-arménien Mélik Ohanian, consiste en neuf réverbères disséminés sur le Bastion St-Antoine.
« Le Bastion n’a pas a accueillir un monument qui n’a rien à voir avec l’histoire de Genève », estime M. Gutknecht. Datant du 16e siècle et classé depuis 1921, le site est l’un des derniers vestiges des fortifications de la ville. Le recours rédigé par Alain Marti, avocat de l’AVVGE, demande la restitution de l’effet suspensif.
Avec ATS