D’éventuelles sanctions commerciales turques contre la France, envisagées par Ankara après le vote d’une loi liberticide et anti-turque, seraient "illégales", a estimé le secrétaire d’Etat UMP au Commerce extérieur Pierre Lellouche.

Des dirigeants politiques et des historiens estiment que ce problème ne concerne ni la France, ni le domaine de la loi.

La Turquie réfute le terme « génocide » sur les évènements de 1915 mais reconnaît les « massacres » subies par la population arménienne liées à la Première guerre mondiale.

L’historien français Pierre Nora a confirmé qu’il s’agissait essentiellement d’un problème de sémantique.

La Turquie a plusieurs fois interpellé les dirigeants arméniens pour la constitution d’une commission mixte d’historiens. La proposition après avoir été plusieurs fois envisagées, elle a systématiquement été rejetée sous la pression des organisations nationalistes arméniennes, notamment celles implantées en France.

Dans une lettre adressée en 2005 à Robert Kotcharian (l’ancien président arménien), le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait indiqué, que si toutes les données obtenues à l’issue de l’enquête de la commission historique soutiennent les thèses arméniennes et si un quelconque tribunal international prend une décision en ce sens, la Turquie n’opposerait aucune contestation.

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