Des membres de l’organisation terroriste PKK/YPG accueillis à l’Assemblée nationale
Des membres de l’organisation terroriste PKK/YPG accueillis à l’Assemblée nationale
Certains élus de la République française semblent bien décidé à balader d’institution en institution les deux mêmes représentants d’une organisation terroriste en tenue de combat, sans qu’aucune voix ne se lève contre ça.
Des membres de l’organisation terroriste PKK/YPG ont été accueillis, ce mercredi, à l’Assemblée nationale, dans le cadre d’une audition réalisée par le Groupe d’études kurdes.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, Sarah Tanzilli, députée Renaissance du Rhône et coprésidente du groupe d’études, a déclaré que ce dernier a reçu les soi-disant "porte-paroles" des YPG et des YPJ, soit la branche féminine de l’organisation terroriste basée en Syrie.
Faisant état d’une "audition passionnante", la députée a ajouté que le "modèle démocratique et féministe kurde" et "les risques liés à la résurgence de Daech" ont été évoqués.
Pour rappel, le mois dernier, la vice-présidence du Sénat français avait accueilli, au sein de cette institution de la République Française, des soi-disant "représentants" de l’organisation terroriste YPG/PKK, et des médailles d’honneur avaient été remises à ces chefs terroristes par des associations françaises proches du PKK/YPG.
La Türkiye, alliée de la France dans l’OTAN, a, maintes fois, documenté qu’un grand nombre d’attaques terroristes meurtrières perpétrées sur son territoire ont été menées par les YPG, basées, pour l’essentiel, dans le nord de la Syrie.
Par ailleurs, les membres de l’organisation YPG/PYD/PKK font fréquemment état de leurs liens étroits et de leur indéfectible solidarité avec le PKK, que la France reconnaît en tant qu’organisation terroriste.
L’écrasante majorité des soi-disant "dirigeants" des YPG est connue pour ses activités terroristes et meurtrières sur le territoire turc, au sein du PKK. Une source diplomatique turque, interrogée par AA, a rappelé que la Türkiye partage régulièrement avec ses alliés de l’OTAN, incluant la France, les informations relatives au passé criminel et meurtrier de ces membres de l’organisation terroriste.
Pour rappel, le PKK est une organisation reconnue comme terroriste, notamment par la Türkiye, l’Union européenne, les États-Unis et le Canada.
Au cours de sa campagne terroriste de plusieurs décennies contre la Türkiye, le PKK a causé la mort de plus de 40 000 personnes sur le seul territoire turc. Les YPG, qui consistent essentiellement d’anciens membres du PKK, constituent l’extension syrienne de l’organisation terroriste.