Le 27 février, à Paris face au Champs de Mars, s’est ténu, en présence d’élus de la République, une cérémonie de commémoration pour le 20éme anniversaire des massacres de Khodjaly commis par l’armée arménienne.
La cérémonie à commencé par le dépôt d’une gerbe devant « le mur de la Paix » en face du Champs de Mars avec la présence des anciens combattants français et le public.
Une minute de silence a été respectée pour les victimes des massacres et les hymnes nationaux des deux pays (France et Azerbaïdjan) ont été chantonnées. On pouvait observer une grande émotion dans le public.
Durant la commémoration, plusieurs personnalités étaient présentes, dont Mme Sylvie Goy-Chavent, sénatrice et maire de Cerdon, Mme Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne et le maire de l’Aigle, Thierry Pinot qui à prononcé le discours d’ouverture avec Mme Nathalie Goulet.
Le discours s’est terminé par une intervention de l’ambassadeur de l’Azerbaïdjan en France, son excellence Elçin Amirbayo. Celui-ci a rappelé le drame vécu par les Azérie il y a 20 ans de cela et a remercié les personnalités présentes ainsi que les parlements Mexicain et Pakistanais qui ont reconnu le génocide de Khodjaly en tant que tel et comme crime contre l’humanité.
Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan occupée par l’armée arménienne depuis le début des années 1990. L’invasion arménienne s’est soldée par de violents massacres de civils azéris. Par la suite, l’Arménie a appliqué une politique de purification ethnique en déportant la totalité des survivants azéris de leurs terres.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azerbaïdjanais vivent dans des conditions précaires en attendant de pouvoir éventuellement récupérer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maison laissées à l’abandon ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour peupler les territoires occupés par l’Arménie.
A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce "génocide" et enjoint l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement.
Les organisations nationalistes arméniennes nient les massacres et la déportation d’environ un million d’Azéris et profitent de leurs nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour faire pression sur les instances nationales et internationales afin de bloquer la résolution du conflit.
A l’origine peuplé de 150 000 habitants entre Arménie et Azerbaïdjan, le Haut Karabakh ne comprend aujourd’hui plus que des colons arméniens. 30.000 d’Azerbaïdjanais ont été massacrés, deux millions d’entre eux ont été déportés du HK et des sept régions d’Azerbaïdjan attenantes, prises par les nationalistes arméniens.
Voir également :
Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
Nettoyage ethnique, liens sur les purifications ethniques des Azéris (1991-1994 et 1918-1920) par les Arméniens