Ce lobby d’Arménie qui se fait passer pour français...
Dépêche AFP
Plusieurs centaines de personnes étaient réunies lundi à l’appel d’associations franco-arméniennes et franco-turques, dans deux regroupements séparés de quelques dizaines de mètres à proximité du Sénat qui examine une proposition de loi punissant la négation du génocide arménien.
Si les CRS tenaient à l’écart les deux camps, aucun slogan agressif n’était scandé de part et d’autre, ont constaté des journalistes de l’AFP.
De chaque côté, les manifestants brandissaient des drapeaux français. Mais si d’un côté le drapeau turc cohabitait avec l’étendard tricolore, de l’autre, de jeunes manifestants étaient incités par de plus âgés à ranger les couleurs arméniennes au motif qu’il s’agissait d’une “manifestation française“.
“Nous n’acceptons pas que 15.000 Turcs venus de toute l’Europe viennent faire ici de l’ingérence dans la politique française. La Turquie se croit tout permis“, a dénoncé un orateur en référence à l’importante manifestation qui s’est tenue ce week-end pour protester contre le texte.
“Le négationnisme n’est pas la liberté d’expression“, pouvait-on lire sur la principale banderole du rassemblement, qui s’est tenu en présence d’André Santini, député-maire Nouveau Centre d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), où vit une importante communauté arménienne.
“Non à la pénalisation, oui à la liberté d’expression“, répondait-on de l’autre côté, où des manifestants brandissaient des cartes électorales.