Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle entame cette semaine une tournée en Turquie et dans le Golfe, axée sur la question du processus de paix au Moyen-Orient et la situation en Iran et au Yémen, a indiqué lundi le porte-parole du ministère.
M. Westerwelle se rendra mercredi en Turquie où il doit notamment s’entretenir à Ankara et Istanbul avec son homologue Ahmet Davutoglu et le ministre turc aux Affaires européennes Egemen Bagis, selon Andreas Peschke.
Il pourrait également s’entretenir avec le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et avec le président Abdullah Gül, selon le porte-parole.
Outre "l’agenda international", les relations bilatérales seront au menu des rencontres. L’Allemagne compte la plus importante communauté d’origine turque à l’étranger, avec quelque trois millions de personnes. Mais le gouvernement d’Angela Merkel est réticent à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Berlin souhaiterait plutôt un partenariat privilégié de l’UE avec Ankara.
M. Westerwelle, le chef de file des libéraux (FDP) au sein de la coalition gouvernementale, se rendra également en Arabie Saoudite pour des entretiens avec son homologue saoudien le Prince Saoud Al-Fayçal et d’autres membres du gouvernement avant de rencontrer au Qatar le ministre des Affaires étrangères cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr al-Thani et l’Emir cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani.
Son voyage de cinq jours se terminera dans les Emirats arabes unis pour des entretiens avec le président cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahyane et le ministre des Affaires étrangères cheikh Abdallah ben Zayed al-Nahyane.
"Dans la péninsule arabe, les thèmes abordés comprendront la situation au Proche-Orient, le processus de paix et comment, en coopération avec nos alliés dans la région, nous pouvons donner un nouveau départ au processus de paix au Moyen-Orient", selon M. Peschke.
L’Iran, l’Afghanistan et le Yémen figureront aussi au programme des rencontres, a-t-il ajouté.
L’Allemagne a renforcé ses mesures de sécurité autour de son ambassade à Sanaa en raison de menaces d’attaques terroristes, alors qu’Al-Qaïda a revendiqué l’attentat manqué de Noël contre un avion de ligne américain. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont fermé leurs ambassades au Yémen.
(Source : LeMonde.fr)










