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Turquie : déjà en campagne, Erdogan vise une réélection dès le premier tour

Publié le | par Engin | Nombre de visite 276
Turquie : déjà en campagne, Erdogan vise une réélection dès le premier tour

Turquie : déjà en campagne, Erdogan vise une réélection dès le premier tour

Avec RFI

En Turquie, les élections législatives et présidentielle anticipées auront lieu dans un peu plus de 50 jours. Mais Recep Tayyip Erdogan est déjà en campagne. Le président turc a tenu samedi 28 avril son premier meeting électoral dans la ville d’Izmir. Il devrait multiplier dans les prochaines semaines ces grands rassemblements avec les partisans de son parti, l’AKP, avec pour objectif de remporter le scrutin présidentiel dès le premier tour.

On dit de Recep Tayyip Erdogan qu’il est perpétuellement en campagne électorale. Il multiplie les rassemblements avec ses partisans, il harangue les foules, il est omniprésent sur les chaînes de télévision, toutes progouvernementales… Mais le meeting de ce samedi avait une saveur particulière. C’est le premier depuis l’annonce des élections anticipées le 24 juin.

Comme à son habitude, le président turc a parlé de ce scrutin comme d’un moment historique, il a aussi attaqué l’un de ses rivaux potentiels, Kemal Kiliçdaroglu, en le traitant de « dictateur », rapporte notre correspondant à Istanbul,

Officiellement, la campagne électorale n’est pas encore lancée, mais le chef de l’État turc veut frapper fort. Il veut éviter un second tour, ce qui serait pour lui un affront.
Les premiers sondages le donnent tous en tête, mais pas toujours avec plus de 50% des voix. C’est d’ailleurs l’objectif de tous les partis d’opposition, qui n’ont pas réussi à nommer un candidat commun mais qui semblent prêts à oublier leurs différences pour former un bloc anti-Erdogan… après le premier tour.

L’ex-président Gül ne se présentera pas

Parmi les noms de candidats qui ont circulé dans l’opposition, celui de l’ex-président turc Abdullah Gül a été au cœur d’intenses discussions entre plusieurs partis au cours de la semaine écoulée. Mais cette hypothèse a été vivement rejetée par certains en raison notamment de sa proximité passée avec Recep Tayyip Erdogan, dont il a été le compagnon de route, et l’ancien chef de l’État a finalement renoncé à se présenter.


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