Les Turcs et les Arméniens ont vécu depuis plus de 900 ans côte à côte. Ils ont vécu ensemble dans un même pays en tant que citoyens de l’Empire ottoman. Les deux pays ont, depuis le 19ème siècle, soit depuis près de 200 ans, des relations assez tendues. Les Arméniens ont été le peuple chrétien le plus privilégié par les Turcs ottomans. Les Turcs avaient donné le nom de « dévoué à la nation » aux Arméniens avec qui, ils s’entendaient très bien. Ils ont réussi à monter jusqu’aux postes d’administration militaire et civile les plus importants de l’Empire. Cependant dans les années 1800, tous les pays ayant un compte avec les Turcs, dont les Russes, les Anglais et les Français, ont formé des alliances pour mener des guerres contre les Turcs. Et à chaque fois, ces pays ont laissé face à face les Arméniens et les Turcs. Les Arméniens ont fait souffrir les Turcs à chaque fois, et les Turcs ont été obligés de se défendre. Les Turcs n’ont jamais été les premiers agresseurs.
Voici l’étude en la matière du Directeur du département des Relations internationales de l’Université de Gazi, Prof. Dr. Haydar Çakmak.
Les Arméniens ont toujours utilisé la force que leur a donné d’autres contre la Turquie. Nos voisins arméniens n’ont jamais réussi à comprendre que depuis 200 ans, les occidentaux les utilisaient pour leur propre intérêt contre la Turquie. Ni les Turcs ni eux, ne vont s’installer dans un autre endroit que cette région. Les Arméniens ne voient pas cette réalité mais en plus, leurs alliés ne leur rappellent pas cela non plus.
Quel pays dans le monde entier peut fonder une relation normale avec un pays qui lui réclame des terres, qui essaie de lui faire accepter un crime de génocide qu’il n’a pas commis avec des pressions internationales, et qui d’autre part, s’est emparé par voie d’armes d’un pays-frère (l’Azerbaïdjan) qu’il occupe toujours ?
L’Arménie a une superficie de 29 800km² et un PNB annuel de près de 4 milliards de dollars. Sa population sur papier est de 3 millions, cependant il n’y en aurait que 1,5 millions de citoyens en raison de ceux qui vivent dans d’autres pays tels que la Turquie et de la diaspora arménienne qui, ayant la citoyenneté, vivent dans d’autres pays. Le pays n’a pas de richesses souterraines ou à la surface, n’a pas d’ouverture vers la mer, ne possède pas non plus d’industrie ni d’infrastructure. Bien qu’il soit un pays agricole, la production n’est même pas suffisante pour le peuple qui est très pauvre et pitoyable. L’Arménie possède une force armée de 60 mille soldats et un budget de défense de 300 millions de dollars. Son plus important revenu vient des Arméniens qui travaillent en tant qu’ouvrier dans les pays étrangers et les devises qu’envoient les Arméniens de la diaspora qui vivent dans divers pays du monde. Toutefois ce revenu diminue d’année en année.
Malgré cette situation, l’Arménie a des relations tendues avec ses trois voisins, la Turquie, la Géorgie et l’Azerbaïdjan, parce qu’elle réclame des terres. La politique arménienne n’a aucun lien avec la logique, la pensée rationnelle et le comportement pacifiste.
Avec les pressions occidentales, le gouvernement turc a montré une attitude qu’aucun pays victime n’aurait montrée. Avant, il a ouvert son espace aérien aux avions partant pour l’Arménie et a ainsi assuré la voie la plus courte aux Arméniens. Par la suite, la Turquie a ouvert l’espace aérien turc aux avions arméniens et a ainsi ouvert la voie des quatre coins du monde à l’allée vers l’Arménie pour les passagers de la Turquie et des passagers transit via la Turquie. Puis 50 mille citoyens arméniens ont reçu le droit de travail en Turquie. Et maintenant l’Arménie réclame l’ouverture de la porte frontalière entre les deux pays. Et quoi encore !! Pendant ce temps, lui va continuer à occuper les terres azerbaïdjanaises, va réclamer des terres de la Turquie, va saboter l’intérêt turc où qu’il soit, va essayer de faire accepter le crime de génocide que les Turcs n’ont pas commis, etc…
Pour la paix régionale, il faut, en résumé, que les Arméniens se comportent plus intelligemment. Dans le cas contraire, l’attente de paix et de prospérité des peuples sera pour un autre printemps.